Soupçonné d’être le ravisseur de la petite Berenyss, un agriculteur d’une cinquantaine d’années a été mis en examen mercredi soir pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle, a indiqué le procureur de Briey (Meurte-et-Moselle).
L’homme, interpellé à son domicile de Montzéville (Meuse) a été confondu par son ADN et par le témoignage de la fillette. Il a « reconnu les faits d’enlèvement mais nie les faits d’agression sexuelle », a précisé le procureur Yves Le Clair.
Berenyss a affirmé aux enquêteurs n’avoir « pas été victime de violences, ni physiques ni sexuelles », mais le le procureur évoque un « comportement impudique » qui justifie l’ouverture d’une information judiciaire pour séquestration avec libération et agression sexuelle sur mineure.
L’ADN du ravisseur présumé figurait déjà dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). L’homme y avait été inscrit après une plainte « pour des faits d’agression sexuelle sur des membres de sa famille », selon les dires du procureur.
Le ravisseur présumé a également demandé pardon aux parents de la victime.
Il risque 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende.