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Le ras-le-bol de la police scientifique

Niveau mouvement syndical, ce ne sont pas les plus bruyants. Mais le ras-le-bol de la police technique et scientifique se fait entendre. Un préavis de grève a été lancé par le SNIPAT pour manifester le mécontentement de ces policiers qui se sentent délaissés par rapport aux autres métiers de la police.   Un préavis de […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 27 décembre 2018 à 17H30

Niveau mouvement syndical, ce ne sont pas les plus bruyants. Mais le ras-le-bol de la police technique et scientifique se fait entendre. Un préavis de grève a été lancé par le SNIPAT pour manifester le mécontentement de ces policiers qui se sentent délaissés par rapport aux autres métiers de la police.
 
Un préavis de grève illimité à partir de 26 décembre a été lancé mais modifié par la suite pour ne concerner que la nuit du 31 décembre. Difficile de savoir si la grève sera maintenue car une proposition de rendez-vous avec le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a été faite pour le 8 janvier. Le Syndicat national des personnels de la police scientifique (SNPPS) ne compte, depuis, pas faire grève. Incertitude quant à la participation du troisième syndicat, le Syndicat national Alliance des personnels administratifs, techniques, scientifiques et infirmiers (SNAPATSI).
 
Les techniciens de la police scientifique demandent à être reconnus au même titre que les policiers actifs. Ces derniers profitent d’avantages dans les départs à la retraite, primes, etc à cause de leur statut  » actif « , comme les gardiens de prisons, certains infirmiers et les contrôleurs aériens. « Mais le métier de technicien de la police scientifique depuis les années 90s où il s’agissait d’un métier de laboratoire avec des heures fixes, explique Benjamin Gayrard, secrétaire général du SNPPS, aujourd’hui on travaille en commissariat et sur le terrain, et donc soumis aux mêmes risques de sécurité ». À cela s’ajoute la tension psychologique entraînée par une proximité avec la mort et des scènes « brutales et violentes ». Sans compter les astreintes de nuit et de week-end à effectifs réduits, soir 4 à 5 personnes, et les heures supplémentaires non payées.
 
Les 2500 fonctionnaires de la police scientifique nationale demandent donc le même niveau de traitement que les autres métiers de la police. Au risque de n’avoir personne le 31 décembre.

 

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