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Le radier de la rivière St-Etienne sera reconstruit « en dix jours » si…

Le cauchemar recommence pour les 60.000 automobilistes qui empruntent chaque jour la jonction entre les rives de Pierrefonds et de Saint-Louis: le radier de la rivière Saint-Etienne a été emporté cette nuit, comme pour Dumile au début de l’année. Les hommes de la Direction régionale des routes et du BTP sont pour encore quelques heures […]

Ecrit par LG – le vendredi 01 février 2013 à 11H58

Le cauchemar recommence pour les 60.000 automobilistes qui empruntent chaque jour la jonction entre les rives de Pierrefonds et de Saint-Louis: le radier de la rivière Saint-Etienne a été emporté cette nuit, comme pour Dumile au début de l’année.

Les hommes de la Direction régionale des routes et du BTP sont pour encore quelques heures totalement impuissants. Aucune intervention n’est évidemment prévue avant une baisse considérable de la crue.

« La solution envisagée aujourd’hui est de rétablir le plus vite possible le radier », annonce sans surprise Dominique Fournel, vice-président de la Région en charge des routes. Les dégâts consécutifs de Dumile avaient engendré 13 jours de travaux. Habitude aidant, l’élu entrevoit cette fois-ci une reconstruction « plus rapide en 10 jours », sous réserve que Felleng n’apporte pas plus de pluie dans les prochaines 24 heures.

Le nouveau pont livré fin juin

Ce tour de force est d’autant plus envisageable que la portion emportée cette nuit est moins grande de quelques mètres que celle arrachée le 3 janvier. Pour info, c’est exactement la même portion ravinée début janvier qui a été la proie des eaux cette nuit. « On attend une décrue demain ou dimanche, ce qui nous permettra d’intervenir dès lundi ».

Le nouveau pont qui enjambera la rivière sera lui « fini le 15 avril mais livrable que fin juin » à cause de derniers tests de conformité.

« Nous avons encore deux mois critiques à passer. On n’a pas eu de cyclones pendant quatre ans ce qui a surpris pas mal de Réunionnais d’ailleurs », affirme Dominique Fournel qui croise simplement les doigts pour qu’un troisième système ne vienne pas défaire une énième fois les 550.000 euros de travaux engloutis en janvier.

 

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