Revenir à la rubrique : Société

Le puits du Baril définitivement fermé : La présence chronique d’herbicide en cause

Présence chronique d’herbicide dans l’eau du puits du Baril à Saint-Philippe. Un peu de glyphosate en dessous du seuil de tolérance, mais surtout des dépassements fréquents de métribuzine et de métolachlore. Deux molécules d’herbicide dont la deuxième est interdite depuis 2003 et remplacée par le S-métolachlore. La CASUD a décidé en juin dernier d’abandonner définitivement l’exploitation du puits […]

Ecrit par NP – le jeudi 09 novembre 2017 à 16H42

Présence chronique d’herbicide dans l’eau du puits du Baril à Saint-Philippe. Un peu de glyphosate en dessous du seuil de tolérance, mais surtout des dépassements fréquents de métribuzine et de métolachlore. Deux molécules d’herbicide dont la deuxième est interdite depuis 2003 et remplacée par le S-métolachlore. La CASUD a décidé en juin dernier d’abandonner définitivement l’exploitation du puits du Baril situé sur la commune de Saint-Philippe.

Le site permettait une alimentation en eau de la commune à hauteur de 65m3/heure et 400m3/jour jusqu’en fin 2003 où son exploitation a été stoppée en raison d’herbicide en concentration hors norme. Le puits du Barils de faible profondeur – 30 m – se situe à proximité du littoral dans une zone où la canne est cultivée. Malgré les nombreux échanges visant à sensibiliser les planteurs sur l’utilisation des pesticides, les résultats des analyses menées en partenariat avec l’ARS jusqu’en 2016 sont sans appel. « La contamination de l’aquifère par des pesticides n’a pas diminué et au contraire semble à présent, s’accentuer et dépasser systématiquement les seuils de tolérance de concentration des molécules indésirables « , écrit la CASUD dans l’extrait du procès verbal des délibérations du conseil communautaire de juin dernier. 

390 000 euros auraient été nécessaires à la mise en place d’un dispositif de traitement de la pollution auxquels se sont ajoutées « des difficultés de maîtrise foncière du périmètre de protection du puits ».

Pour faire face aux besoins en eau de la commune, la CASUD planche sur un projet de nouveau forage d’eau potable à Takamaka.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

«  La disparition d’Air Austral constituerait une perte sèche pour l’économie réunionnaise à hauteur de 100 millions d’euros »

L’assemblée plénière de la Région, réunie en petit comité ce jeudi matin, a voté à l’unanimité un prêt d’un montant maximal de 5 millions d’euros à la compagnie Air Austral, qui fait face à d’importantes difficultés de trésorerie. Le conseiller de la majorité Wilfrid Bertile a toutefois regretté l’abandon par la compagnie aérienne de son ambition originelle de participer au désenclavement régional.