
Les débuts d'explications se précisent autour de la mise à jour en mai dernier d'une structure faite de pierres basaltiques dont les vestiges avaient été mis à nu sous les dents des pelleteuses affectées à la rénovation urbaine du centre-ville.
Une rénovation qui, soit dit en passant, s'achève tout doucement pour la ville de l'Ouest, mais qui verra donc la rue Lenormand (ndlr : la rue où a été trouvé le vestige) encore interdite aux voitures pour quelques jours encore.
Une buse qui glisse vers le puits
Il y a une quinzaine de jours encore, les hypothèses ne manquaient pas. Structure reliée à la maison Pota, située à côté de la mairie, puits de récupération des eaux, etc... tout le monde y allait de son commentaire.
Hier, la poursuite des fouilles dans un rayon immédiat de deux à trois mètres autour du puits a donc révélé une structure pierrée avec une inclinaison de quelques degrés s'écoulant directement vers le fameux réceptacle.

Malgré la preuve apportée de ce lien entre les deux éléments de pierre, la prudence continue à primer de la bouche de Eric Kichenapanaïdou, responsable du service patrimoine à la mairie de Saint-Paul et archéologue de formation : "le temps archéologique doit œuvrer maintenant". Une allusion aux résultats des échantillons prélevés il y a une quinzaine de jours qui ne seront connus qu'au premier semestre 2011.
Les fouilles recouvertes dès demain
Une certitude pourra alors se dégager sur la datation que les experts pourront donner à cette structure. Devant les questions légitimes des passants, Eric Kichenapanaïdou évoque malgré tout la fin du 18ème siècle voire le début du 19ème comme datation probable de construction du dispositif.
Le spécialiste demeure prudent : "ce n'était pas le soucis de l'époque que de répertorier l'usage qu'on en faisait", du coup les interprétations restent malgré tout ouvertes.
Le savoir-faire d'une époque
Les fouilles sur site seront closes demain. Les trous béants seront recouverts - comme ils l'étaient déjà de juin à octobre - en attendant de savoir la suite à donner à cet héritage matériel.
Un patrimoine qui devrait forcément être valorisé, d'une manière ou d'une autre, imagine déjà le responsable du patrimoine avant d'ajouter : "c'est un véritable vestige qui témoigne d'un savoir-faire à une époque donnée". Une passion que devra retranscrire dans un rapport d'activité Eric Kichenapanaïdou dans les prochains mois.
Les fouilles recouvertes dès demain
Une certitude pourra alors se dégager sur la datation que les experts pourront donner à cette structure. Devant les questions légitimes des passants, Eric Kichenapanaïdou évoque malgré tout la fin du 18ème siècle voire le début du 19ème comme datation probable de construction du dispositif.
Le spécialiste demeure prudent : "ce n'était pas le soucis de l'époque que de répertorier l'usage qu'on en faisait", du coup les interprétations restent malgré tout ouvertes.
Le savoir-faire d'une époque
Les fouilles sur site seront closes demain. Les trous béants seront recouverts - comme ils l'étaient déjà de juin à octobre - en attendant de savoir la suite à donner à cet héritage matériel.
Un patrimoine qui devrait forcément être valorisé, d'une manière ou d'une autre, imagine déjà le responsable du patrimoine avant d'ajouter : "c'est un véritable vestige qui témoigne d'un savoir-faire à une époque donnée". Une passion que devra retranscrire dans un rapport d'activité Eric Kichenapanaïdou dans les prochains mois.

