
Le Zénith réclamait l'organisation d'un spectacle majeur au moins une fois chaque semaine de l'année. Le risque financier supporté par une SEM ou une SPL était trop grand
Les maires de l'ouest tirent un trait définitif sur le feuilleton du Zénith au Port. La décision sera entérinée en début de semaine prochaine lors d'un conseil communautaire du Territoire de la Côte Ouest.
Ce projet de salle de spectacles implantée sur les rives de la Rivières des Galets présentait déjà à ses prémices une faille que le porteur de projet - le TCO - n'a jamais su inverser.
Le coût d'exploitation de la salle paraissait tendu dès l'amorce du projet il y a cinq ans. Selon les projections, le seuil de rentabilité de la structure était fixé à 50 locations par an, sur une base de 35 spectacles et 15 événements type manifestation. 50 événementiels par an, cela condamnait le Zénith à inscrire un spectacle chaque semaine de l'année. Le plan d'exploitation était mort-né.
4,5 millions d'euros en études
Avant de pouvoir garantir la tenue d'un concert majeur d'une vedette nationale ou internationale par semaine, c'est le bouclage financier du Zénith qui n'a pas été au rendez-vous.
A l'appel du tour de table des partenaires institutionnels, la Région Réunion n'a pas répondu à l'effort de 15 millions d'euros espérés par l'ancien président du TCO Jean-Yves Langenier. Le coût prévisionnel de la structure avoisinait les 35,2 millions d'euros HT dont le seul coût des études a atteint les 4,5 millions d'euros.
Posé à côté de l’axe mixte de Cambaie, le Zénith devait abriter une salle de spectacles modulable de 4.000 places assises en configuration couverte et de 10.000 en version plein air ainsi que 1.700 places de parking. Sa localisation, à mi-distance entre le Nord et Sud, devait capter un bassin de 700.000 personnes, entrevoyait le TCO il y a quelques années.
Ce projet de salle de spectacles implantée sur les rives de la Rivières des Galets présentait déjà à ses prémices une faille que le porteur de projet - le TCO - n'a jamais su inverser.
Le coût d'exploitation de la salle paraissait tendu dès l'amorce du projet il y a cinq ans. Selon les projections, le seuil de rentabilité de la structure était fixé à 50 locations par an, sur une base de 35 spectacles et 15 événements type manifestation. 50 événementiels par an, cela condamnait le Zénith à inscrire un spectacle chaque semaine de l'année. Le plan d'exploitation était mort-né.
4,5 millions d'euros en études
Avant de pouvoir garantir la tenue d'un concert majeur d'une vedette nationale ou internationale par semaine, c'est le bouclage financier du Zénith qui n'a pas été au rendez-vous.
A l'appel du tour de table des partenaires institutionnels, la Région Réunion n'a pas répondu à l'effort de 15 millions d'euros espérés par l'ancien président du TCO Jean-Yves Langenier. Le coût prévisionnel de la structure avoisinait les 35,2 millions d'euros HT dont le seul coût des études a atteint les 4,5 millions d'euros.
Posé à côté de l’axe mixte de Cambaie, le Zénith devait abriter une salle de spectacles modulable de 4.000 places assises en configuration couverte et de 10.000 en version plein air ainsi que 1.700 places de parking. Sa localisation, à mi-distance entre le Nord et Sud, devait capter un bassin de 700.000 personnes, entrevoyait le TCO il y a quelques années.