De 310.000 visiteurs cette année, l’aéroport de Mayotte devrait passer à 615.000 d’ici 2025. Et même si les mahorais ont le temps de voir venir, ils ont pris le taureau par les cornes avec la construction d’une nouvelle aérogare qui doit être prête dès 2013. Une aérogare dont les plans ont été présentés à la presse locale en début de semaine.
15 à 20 euros de plus sur le billet
Le site [malango-actualité.fr]urlblank:http://www.malango-actualite.fr/article/mayotte__8211_une_nouvelle_aerogare_en_2013-7077.htm revient sur cette présentation et dévoile les premières images de ce que devrait être cette aérogare. C’est la société SNC Lavalin qui a obtenu ce marché de 40 millions d’euros en octobre dernier. Un coût qui sera compensé par une augmentation du prix du billet d’environ 15 et 20 euros et par la mise en place du premier parking payant de l’île.
Pour l’architecte, Denis Dietschy, cité par malango, « le projet de l’aérogare doit, par une architecture forte et identitaire, donner une image de Mayotte respectueuse de ses origine, mais résolument tournée vers l’avenir ». Elle doit également être évolutive afin de s’adapter à l’augmentation du trafic prévue à Dzaoudzi.
« Cette nouvelle stratégie confortera la position de la compagnie de l’océan Indien »
Dans les faits, l’aérogare se déploiera sur deux étages, avec en haut l’accès aux gros porteurs et tout autour les boutiques qui vont traditionnellement avec. Le bois a été choisi comme matière principale avec comme source d’inspiration les habitations traditionnelles mahoraises. Enfin, outre de nombreuses aérations dans le hall et une climatisation, des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit.
Enfin, alors que l’allongement de la piste était auparavant au centre des esprits, il n’est plus la principale préoccupation depuis qu’Air Austral a annoncé l’achat de deux Boeing 777/200 permettant des vols directs entre Mayotte et la métropole. Comme le précise l’article de malango-actualité, « cette nouvelle stratégie confortera la position de la compagnie de l’océan Indien au détriment d’éventuels concurrents qui, s’ils veulent se positionner sur le même marché, devront faire l’impasse sur leurs gros porteurs et envisager les mêmes investissements ».