
Après avoir entendu les avocats de Casanova Agamemnon ce matin, le procureur général de la cour d'appel de Saint-Denis a demandé la confirmation du jugement de libération conditionnelle de l'un des plus anciens détenus de France.
La décision a toutefois été mise en délibéré dans quinze jours.
"C’est une décision exceptionnelle de surprise puisque le procureur général (de la cour d'appel) a demandé la confirmation du jugement de libération conditionnelle", affirme, dans la salle des pas perdus, l'un des avocats de Casanova Agamemnon, Me Benoît David.
"Il a estimé qu’il était nécessaire de faire sortir M. Agamemnon. Et donc de confirmer, en toutes ses dispositions, le jugement qui a été rendu. Ce qui veut dire que le procureur, quand il a fait appel, finalement n’était plus en accord avec son appel qu’il avait formé. Donc c’est exceptionnel. On est, ma consoeur et moi, agréablement sous le choc", s'est réjoui le conseil juridique qui a également livré quelques indiscrétions sur la réaction de Casanova Agamemnon.
"Il était très bien, comme je l’ai vu hier. Il a dit qu’il était sans voix", relaye l'avocat de Casanova Agamemnon.
Selon le conseil juridique, les mots du procureur faisaient état de la dette que le détenu a fini par payer : "Ça fait 33 ans qu’il était incarcéré de façon continue et qu’au total on était bientôt à 50 ans, qu’il fallait maintenant faire confiance en l’homme, que c’était une prise de risque, mais qu’il fallait désormais faire confiance en l’homme. C’était même les mots d’un avocat", ajoute Me Benoît David dévoilant quelques bribes des échanges qui se sont tenus à huis clos ce lundi.
La décision a toutefois été mise en délibéré dans quinze jours.
"C’est une décision exceptionnelle de surprise puisque le procureur général (de la cour d'appel) a demandé la confirmation du jugement de libération conditionnelle", affirme, dans la salle des pas perdus, l'un des avocats de Casanova Agamemnon, Me Benoît David.
"Il a estimé qu’il était nécessaire de faire sortir M. Agamemnon. Et donc de confirmer, en toutes ses dispositions, le jugement qui a été rendu. Ce qui veut dire que le procureur, quand il a fait appel, finalement n’était plus en accord avec son appel qu’il avait formé. Donc c’est exceptionnel. On est, ma consoeur et moi, agréablement sous le choc", s'est réjoui le conseil juridique qui a également livré quelques indiscrétions sur la réaction de Casanova Agamemnon.
"Il était très bien, comme je l’ai vu hier. Il a dit qu’il était sans voix", relaye l'avocat de Casanova Agamemnon.
Selon le conseil juridique, les mots du procureur faisaient état de la dette que le détenu a fini par payer : "Ça fait 33 ans qu’il était incarcéré de façon continue et qu’au total on était bientôt à 50 ans, qu’il fallait maintenant faire confiance en l’homme, que c’était une prise de risque, mais qu’il fallait désormais faire confiance en l’homme. C’était même les mots d’un avocat", ajoute Me Benoît David dévoilant quelques bribes des échanges qui se sont tenus à huis clos ce lundi.