Bernard Legras. Un nom qui a marqué l’histoire judiciaire de La Réunion.
A son arrivée à la Réunion en 1992, la corruption est omniprésente. Dans son entretien avec Pierrot Dupuy, il révèle même que Louis Nicollin, qui avait été inculpé puis condamné aux côtés de Gilbert Annette, lui avait avoué qu’il y avait retrouvé les mêmes méthodes qu’en Afrique, avec des tarifs de corruption proportionnels aux montants des marchés publics.
Six ans plus tard, quand il quitte l’ile pour partir officier en [Corse]urlblank:https://www.zinfos974.com/D-anciens-magistrats-racontent-leur-experience-en-Corse_a135993.html , l’opération « mains propres » se solde par un bilan impressionnant : 22 maires sur 24 mis en examen, comme 5 membres sur 7 de la Chambre de commerce. Mais surtout, l’histoire retiendra les condamnations du sénateur Eric Boyer, qui cumulait les fonctions de président du conseil général, de Gilbert Annette et de Pierre Vergès.
Bernard Legras revient sur ces 6 années passées à la Réunion au cours d’une discussion à bâtons rompus avec Pierrot Dupuy. L’occasion de rappeler quelques anecdotes croustillantes sur ces affaires qui sont restées dans les souvenirs de nombre de Réunionnais.