En instance de divorce du PCR et de son mentor Roland Robert, Sylviane Rivière, 1ère adjointe déchue prête à rebondir dans le camp d’Huguette Bello, n’en est pas moins suspendue à une délicate affaire de prise illégale d’intérêt.
Le 23 novembre, le tribunal correctionnel de Saint-Denis examinera un volumineux dossier porté à la connaissance du parquet de Saint-Denis voilà 5 ans par l’association de Défense des intérêts des possessionnais. Dans le texte, le procureur de la République attend l’ex-première adjointe sur des faits supposés de prise illégale d’intérêt alors que cette dernière occupait de courant 2004 à 2007 le mandat d’adjointe à l’urbanisme et à l’aménagement.
Propriétaire à Ravine à Malheur, Sylviane Rivière devra s’expliquer sur sa participation aux délibérations du conseil municipal ayant abouti au classement en voirie communale des chemins privés Lebreton et Salmacis. Des chemins au bord desquels l’élue possédait des terrains. Enfin, Sylviane Rivière aurait accordé des permis de construire sur des terrains lui ayant appartenus à des acquéreurs alors qu’elle occupait le portefeuille de l’urbanisme.
Pour des raisons encore inconnues, le parquet ne tient pas compte de la donation et de la vente, un an avant que ne soit adopté le PLU 2005, de terrains lui appartenant sur des zones non constructibles qui le deviendront grâce… au PLU. Un non lieu sera prononcé fin 2011.
L’instruction n’est pas allée au bout selon l’association
Malgré le fait que ces griefs aient été écartés par la justice, l’ADIP questionne : « Pourquoi les époux Rivière ont-ils laissé construire leurs acquéreurs sur du terrain inconstructible ? » demande l’association, pas naïve à ce point. Tout porte à croire que ces ventes et donations (dont l’opportunité interroge également) ont été réalisées dans l’optique d’un changement de plan local d’urbanisme que Sylviane Rivière lui savait favorable. Et pour cause, elle en connaissait tous les avancements.
Le fait que ce dossier aboutisse enfin devant l’instance judiciaire laisse donc le président de l’ADIP mesuré sur le silence implicite de la commune à propos des agissements de l’un de ses élus. Comme un éternel regret, l’ADIP constate que tous les griefs qui pouvaient inquiéter le maire et la commune ont été éludés. C’est donc bien sur le banc de la partie civile que Roland Robert et la commune prendront place le 23 novembre.
————
La défense de Sylviane Rivière face à l’ADIP déjà publiée sur notre site est à retrouver [ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/La-Possession-Sylviane-Riviere-repond-a-Jean-Paul-Fois_a39630.html .