
Le prix du baril du pétrole a atteint depuis la semaine dernière son niveau d’avant 2004, c’est-à-dire entre 50 et 55 dollars. Le prix du litre du gazole et de sans-plomb n’avait pas encore franchi la barre fatidique d’un euro, le litre.
Quatre ans plus tard, avec un baril au même prix, le sans-plomb est à 1,44 euro/litre et le gazole à 1,15 euro/litre. Après les bénéfices faramineux engrangés par les pétroliers en 2004, l’année 2008 est à nouveau celle des vaches grasses pour les pétroliers et… l’Etat en métropole avec la TIPP (Taxes intérieures sur les produits pétroliers), par rapport à l'époque où le baril flambait jusqu’à 145 dollars.
Par ailleurs, cette flambée des prix en marge d’une crise financière sans précédent, a accompagné une hausse globale des autres matières premières dans l'alimentation et la construction. Avec comme résultat que les prix des divers produits à la consommation ont également flambé.
C’est d’abord pour cette raison qu’une autre baisse du prix du carburant est attendue et espérée à La Réunion, qui ne ferait que suivre la fluctuation du marché.
Juste un constat. L’augmentation du prix du carburant à la pompe ne s’est jamais accompagnée d’une manifestation des pétroliers dans la rue.
Alors pourquoi faut-il que les transporteurs manifestent pour que le prix diminue de seulement 10 centimes, alors que le baril est au plus bas depuis quatre ans ?
Agir ainsi, c’est donner raison au président de l’association Agir pou nout tout : “il n’y aura pas de nouvelle baisse sur le prix du carburant, s’il n’y a pas une mobilisation de la population”. C’était sur Zinfos974.com, la semaine dernière.
“Nous avons rencontré la direction de la SRPP (Société réunionnaise des produits pétroliers), il ne faut pas s’attendre à une autre diminution des prix”. Jean-Hugues Ratenon est également pessimiste quant à une baisse du prix de la bouteille de gaz. “Je n’ai pas non plus de bons échos à ce sujet”.
Pourtant selon Michel Vergoz, conseiller régional, “lors des négociations avec les transporteurs, les Réunionnais étaient en droit d’obtenir une baisse de 20 centimes par litre de carburant”. Le pire, c'est que l’élu de Sainte-Rose a probablement raison.
D'un autre côté, l'impact du coût du carburant sur le budget des ménages est en train de modifier les comportements avec, au final, une planète qui se porte mieux avec moins de rejet de CO2 dans l’atmosphère. Et c’est peut-être aussi une partie de la solution pour nos problèmes de circulation.
Mais plus important à court terme, une réduction significative du prix du carburant provoquera par ricochet une baisse générale des prix à la consommation. Ce qui ne pourra qu'être bien perçu par les 52 % de Réunionnais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
La balle est désormais dans le camp des pétroliers et de la préfecture. Et de la population au cas où…
Quatre ans plus tard, avec un baril au même prix, le sans-plomb est à 1,44 euro/litre et le gazole à 1,15 euro/litre. Après les bénéfices faramineux engrangés par les pétroliers en 2004, l’année 2008 est à nouveau celle des vaches grasses pour les pétroliers et… l’Etat en métropole avec la TIPP (Taxes intérieures sur les produits pétroliers), par rapport à l'époque où le baril flambait jusqu’à 145 dollars.
Par ailleurs, cette flambée des prix en marge d’une crise financière sans précédent, a accompagné une hausse globale des autres matières premières dans l'alimentation et la construction. Avec comme résultat que les prix des divers produits à la consommation ont également flambé.
C’est d’abord pour cette raison qu’une autre baisse du prix du carburant est attendue et espérée à La Réunion, qui ne ferait que suivre la fluctuation du marché.
Juste un constat. L’augmentation du prix du carburant à la pompe ne s’est jamais accompagnée d’une manifestation des pétroliers dans la rue.
Alors pourquoi faut-il que les transporteurs manifestent pour que le prix diminue de seulement 10 centimes, alors que le baril est au plus bas depuis quatre ans ?
Agir ainsi, c’est donner raison au président de l’association Agir pou nout tout : “il n’y aura pas de nouvelle baisse sur le prix du carburant, s’il n’y a pas une mobilisation de la population”. C’était sur Zinfos974.com, la semaine dernière.
“Nous avons rencontré la direction de la SRPP (Société réunionnaise des produits pétroliers), il ne faut pas s’attendre à une autre diminution des prix”. Jean-Hugues Ratenon est également pessimiste quant à une baisse du prix de la bouteille de gaz. “Je n’ai pas non plus de bons échos à ce sujet”.
Pourtant selon Michel Vergoz, conseiller régional, “lors des négociations avec les transporteurs, les Réunionnais étaient en droit d’obtenir une baisse de 20 centimes par litre de carburant”. Le pire, c'est que l’élu de Sainte-Rose a probablement raison.
D'un autre côté, l'impact du coût du carburant sur le budget des ménages est en train de modifier les comportements avec, au final, une planète qui se porte mieux avec moins de rejet de CO2 dans l’atmosphère. Et c’est peut-être aussi une partie de la solution pour nos problèmes de circulation.
Mais plus important à court terme, une réduction significative du prix du carburant provoquera par ricochet une baisse générale des prix à la consommation. Ce qui ne pourra qu'être bien perçu par les 52 % de Réunionnais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
La balle est désormais dans le camp des pétroliers et de la préfecture. Et de la population au cas où…