Les visages étaient tirés hier lors de la conférence de presse organisée par la CCIR. Après avoir présenté une enquête sur les conséquences du couvre-feu à 18h, qui n’est pas rassurante, Ibrahim Patel avait une autre mauvaise nouvelle à annoncer : l’explosion du prix fret.
Dans l’étude réalisée par la chambre consulaire, 48% des entreprises affirment avoir des difficultés au niveau du fret. 73% de ces entreprises voient des augmentations du délai d’approvisionnement, tandis que 66% constatent une augmentation des coûts.
Plus de containers
Au niveau du fret aérien, cette augmentation est due à la baisse du nombre de vols depuis le début de la crise sanitaire. Le prix est ainsi passé de 2,5 à 9€ le kilo.
Le plus inquiétant vient peut-être du côté maritime. Les prix ont augmenté de 50% depuis l'Europe et jusqu’à 200% depuis l’Asie. Si les prix ont explosé, c’est en raison d’une pénurie mondiale de containers, notamment en Asie. Une difficulté accentuée par le fait que les bateaux ne prennent pas de containers vides, ralentissant le rythme des rotations. Certains navires ne livrent plus à La Réunion et préfèrent décharger leurs marchandises à l’île Maurice ou au Sri Lanka.
Ajouté à cela une hausse de certaines matières premières comme l’acier, + 40%, et la note risque d’être salée d’ici quelques mois. « Jusqu’à maintenant, les entreprises ont supporté cette augmentation. Mais cela ne pourra pas durer. Les entreprises vont devoir répercuter le prix sur les consommateurs », prévient le président de la CCI.
Les grandes compagnies en profitent
Pénurie de containers ne rime pourtant pas avec crise pour les grandes compagnies de transport qui, au contraire, en profitent largement. Une situation qui énerve les élus de la chambre consulaire. "Les grands groupes ont un mode opératoire qui n’a rien à voir avec les petites entreprises. Ils privilégient la sous-traitance, qui s’apparente plus à de l’esclavage moderne", lance Théophane Narayanin, le trésorier de la CCIR.
Ibrahim Patel abonde dans ce sens. "Les grands groupes ont une vision de rentabilité et font pression sur les petites entreprises pour cela. Leur taux de rentabilité est important", ajoute le président.
Pour cette raison, la CCIR a écrit un courrier au ministre de l’Économie afin d’instaurer une taxe additionnelle et compensatoire sur les bénéfices de ces grandes compagnies.
Dans l’étude réalisée par la chambre consulaire, 48% des entreprises affirment avoir des difficultés au niveau du fret. 73% de ces entreprises voient des augmentations du délai d’approvisionnement, tandis que 66% constatent une augmentation des coûts.
Plus de containers
Au niveau du fret aérien, cette augmentation est due à la baisse du nombre de vols depuis le début de la crise sanitaire. Le prix est ainsi passé de 2,5 à 9€ le kilo.
Le plus inquiétant vient peut-être du côté maritime. Les prix ont augmenté de 50% depuis l'Europe et jusqu’à 200% depuis l’Asie. Si les prix ont explosé, c’est en raison d’une pénurie mondiale de containers, notamment en Asie. Une difficulté accentuée par le fait que les bateaux ne prennent pas de containers vides, ralentissant le rythme des rotations. Certains navires ne livrent plus à La Réunion et préfèrent décharger leurs marchandises à l’île Maurice ou au Sri Lanka.
Ajouté à cela une hausse de certaines matières premières comme l’acier, + 40%, et la note risque d’être salée d’ici quelques mois. « Jusqu’à maintenant, les entreprises ont supporté cette augmentation. Mais cela ne pourra pas durer. Les entreprises vont devoir répercuter le prix sur les consommateurs », prévient le président de la CCI.
Les grandes compagnies en profitent
Pénurie de containers ne rime pourtant pas avec crise pour les grandes compagnies de transport qui, au contraire, en profitent largement. Une situation qui énerve les élus de la chambre consulaire. "Les grands groupes ont un mode opératoire qui n’a rien à voir avec les petites entreprises. Ils privilégient la sous-traitance, qui s’apparente plus à de l’esclavage moderne", lance Théophane Narayanin, le trésorier de la CCIR.
Ibrahim Patel abonde dans ce sens. "Les grands groupes ont une vision de rentabilité et font pression sur les petites entreprises pour cela. Leur taux de rentabilité est important", ajoute le président.
Pour cette raison, la CCIR a écrit un courrier au ministre de l’Économie afin d’instaurer une taxe additionnelle et compensatoire sur les bénéfices de ces grandes compagnies.