
Pierre-Henry Maccioni incite les municipalités à augmenter le coût du mètre cube d’eau. A chaque fois que le préfet de La Réunion réitère sa demande, il y a toujours un élu, soit pour invoquer l’incapacité d’une partie de la population à payer, soit pour s’en offusquer.
Malheureusement, c’est le représentant de l’Etat qui a raison. Et sa position est sans doute la plus sensée tant nos élus ont commis des erreurs énormes dans la gestion de l’eau au cours de ces trente dernières années: absence de politique à long terme, tuyaux vétustes, déperdition de l’eau d’au moins 50% lors de la distribution, captages souvent victimes d’éboulis…
Un clientélisme électoral et des comportements irresponsables… Une partie de la population de Saint-Paul doit encore près de 6 millions d’euros à Véolia. Les Centres d’actions communales et les autres services sociaux croulent sous les demandes d’aide, et les demandes de paiement “en plusieurs fois” se multiplient chez les fermiers… Le constat d’échec est ahurissant!
Seule solution pour s'en sortir: l’augmentation du coût de l’eau, qui est désormais incontournable.
Car, il y a d’abord les textes. La loi sur l’eau de 1992 a contribue à une “gestion équilibrée de la ressource en eau”.
Mais si le SDAGE, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux a pour “objectif principal d’aboutir à un bon état de l’ensemble des masses d’eau (eaux douce et en surface, eaux côtières er eaux souterraines) au plus tard en décembre 2015, la modernisation des structures ne relèvent elle, que des municipalités ou des intercommunalités.
Cela signifie que pour des villes comme le Tampon et Saint-Denis, la modernisation du réseau d’alimentation et de distribution, coûtera près de 100 millions d’euros pour chaque commune. Les autorités évitent d’avancer le chiffre pour l’ensemble de La Réunion. Sans de probables surcoûts, c’est déjà un milliard d’euros.
Il faut aussi prendre en compte, en plus, le coût de l’assainissement et la réhabilitation et la construction des stations d’épuration. A Saint-Rose, c’est la population qui paiera une partie de la future station d’épuration. La mise aux normes européennes de La Réunion, en matière d’assainissement, coûtera approximativement de 600 à 700 millions d’euros.
Tous ces investissements vont se retrouver peu à peu sur les factures d’eau qui devraient, à terme, doubler. Et, ultime précision, le consommateur ne paye pas l’eau qu’il utilise, mais juste son acheminement jusqu’à ses robinets.
Ça fait cher le verre d’eau tout de même…
Malheureusement, c’est le représentant de l’Etat qui a raison. Et sa position est sans doute la plus sensée tant nos élus ont commis des erreurs énormes dans la gestion de l’eau au cours de ces trente dernières années: absence de politique à long terme, tuyaux vétustes, déperdition de l’eau d’au moins 50% lors de la distribution, captages souvent victimes d’éboulis…
Un clientélisme électoral et des comportements irresponsables… Une partie de la population de Saint-Paul doit encore près de 6 millions d’euros à Véolia. Les Centres d’actions communales et les autres services sociaux croulent sous les demandes d’aide, et les demandes de paiement “en plusieurs fois” se multiplient chez les fermiers… Le constat d’échec est ahurissant!
Seule solution pour s'en sortir: l’augmentation du coût de l’eau, qui est désormais incontournable.
Car, il y a d’abord les textes. La loi sur l’eau de 1992 a contribue à une “gestion équilibrée de la ressource en eau”.
Mais si le SDAGE, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux a pour “objectif principal d’aboutir à un bon état de l’ensemble des masses d’eau (eaux douce et en surface, eaux côtières er eaux souterraines) au plus tard en décembre 2015, la modernisation des structures ne relèvent elle, que des municipalités ou des intercommunalités.
Cela signifie que pour des villes comme le Tampon et Saint-Denis, la modernisation du réseau d’alimentation et de distribution, coûtera près de 100 millions d’euros pour chaque commune. Les autorités évitent d’avancer le chiffre pour l’ensemble de La Réunion. Sans de probables surcoûts, c’est déjà un milliard d’euros.
Il faut aussi prendre en compte, en plus, le coût de l’assainissement et la réhabilitation et la construction des stations d’épuration. A Saint-Rose, c’est la population qui paiera une partie de la future station d’épuration. La mise aux normes européennes de La Réunion, en matière d’assainissement, coûtera approximativement de 600 à 700 millions d’euros.
Tous ces investissements vont se retrouver peu à peu sur les factures d’eau qui devraient, à terme, doubler. Et, ultime précision, le consommateur ne paye pas l’eau qu’il utilise, mais juste son acheminement jusqu’à ses robinets.
Ça fait cher le verre d’eau tout de même…