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Le prince charmant, enseignant et poète, était un tyran domestique

Un enseignant de 47 ans comparaissait hier pour des violences sur sa compagne: gifles, tête cognée contre un mur, contusions diverses… Mais l’homme plaide le complot, sa compagne durant 7 ans mentirait par dépit, il aurait refusé de l’épouser, rapporte la presse écrite. La jeune femme, Mauricienne, saurait à peine parler français, selon lui, un […]

Ecrit par B.A – le mercredi 13 novembre 2019 à 08H34

Un enseignant de 47 ans comparaissait hier pour des violences sur sa compagne: gifles, tête cognée contre un mur, contusions diverses… Mais l’homme plaide le complot, sa compagne durant 7 ans mentirait par dépit, il aurait refusé de l’épouser, rapporte la presse écrite. La jeune femme, Mauricienne, saurait à peine parler français, selon lui, un discours que la procureure démonte, agacée: la jeune femme a fait des études à la Sorbonne. 

La procureure rappelle aussi les témoignages accablants d’une autre compagne de « l’homme de lettres », comme le décrit son avocate, qui elle aussi l’accuse de violences. Malgré le portrait flatteur de son avocate, qui le dit rêveur et sensible, invoquant Baudelaire et sa Malbaraise, le ministère public demande 6 mois de prison avec sursis, obligation de soins, et interdiction de voir sa victime pendant 2 ans. Le tribunal sera plus sévère, s’il retient le sursis, c’est à une peine de 2 ans qu’il condamne le charmant érudit.

 

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