Le procès de David Ramara débute ce mercredi à la cour d’Assises. Le prêtre tamoul malgache est accusé de viol sur deux adolescentes entre 2012 et 2014. Connu à Sainte-Suzanne pour ses multiples relations avec les femmes et pour avoir couché ou tenté de coucher avec d’autres jeunes filles, l’homme de 41 ans s’en serait pris à ces adolescentes après des cérémonies malgaches.
Entendues ce matin : la police, une des victimes et sa mère. Selon la mère, la famille avait fait confiance à l’accusé qui animait des « Vélas », cérémonies malgaches d’offrandes et de communication avec les ancêtres, durant lesquels David Ramara était l’interprète.
Une famille d’abord, puis plusieurs familles s’y joignent. La famille des victimes cherche à « apaiser leur souffrance » depuis l’incarcération du père de famille pour viol sur sa belle-fille (demi-sœur de la victime dans ce procès) en 2011. La famille est donc « vulnérable », selon l’avocat de la victime, Fabrice Saubert.
Une « situation exploitée » par le suspect qui décide de rendre les cérémonies payantes et commence à « insulter » et « donner des ordres », selon la mère. Il décide également de faire de la victime, âgée de 14 ans au moment des faits, une « vicaire », un enfant qui assisterait les prêtres dans leur fonction.
Le procès se déroule ce mercredi et jeudi.