
Raoul Rabekoto en compagnie de Gianni Infantino, le président de la FIFA - Photo : Fédération Malagasy de Football
Le scénario pourrait faire l’objet d’un film tant il paraît invraisemblable. Raoul Rabekoto, le président de la fédération de football de Madagascar, fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré le 9 septembre dernier. Depuis février, le dirigeant est sous le coup d’une enquête pour abus de fonction, faux en écriture publique et usage de faux. La justice malgache le soupçonne d’avoir détourné 25 millions d’euros entre 2009 et 2018 alors qu'il occupait la fonction de directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS).
Interdit de quitter le territoire depuis début février, le patron du football malgache a tout de même pris la poudre d’escampette. Pour cela, il a embarqué dans une vedette qui l’a conduit aux Comores. De là, il rejoint La Réunion, d’où il aurait obtenu un appui, avant de s’envoler vers l’Europe. Madagascar a fait une demande d’extradition à la France et à la Suisse où il aurait été repéré.
Mais là où l’affaire prend une tournure originale, c’est que Raoul Rabekoto continue à assurer sa fonction dans sa fuite. C’est d’ailleurs lui qui a organisé les futurs matchs amicaux de la sélection. La FIFA et de la Confédération africaine de football (CAF) ont annoncé qu’elles n’avaient pas à se mêler d’affaires judiciaires qui ne concernaient pas directement le football.
Interdit de quitter le territoire depuis début février, le patron du football malgache a tout de même pris la poudre d’escampette. Pour cela, il a embarqué dans une vedette qui l’a conduit aux Comores. De là, il rejoint La Réunion, d’où il aurait obtenu un appui, avant de s’envoler vers l’Europe. Madagascar a fait une demande d’extradition à la France et à la Suisse où il aurait été repéré.
Mais là où l’affaire prend une tournure originale, c’est que Raoul Rabekoto continue à assurer sa fonction dans sa fuite. C’est d’ailleurs lui qui a organisé les futurs matchs amicaux de la sélection. La FIFA et de la Confédération africaine de football (CAF) ont annoncé qu’elles n’avaient pas à se mêler d’affaires judiciaires qui ne concernaient pas directement le football.