Margie Sudre n’est pas contente et elle tient à ce que ça se sache…
C’est ce soir que le président de la République reçoit les les présidents des collectivités locales et les parlementaires des départements d’Outre-mer à l’Elysée, pour évoquer avec eux la situation de crise que connaissent les régions ultra-périphériques.
Quelle n’a pas été la surprise de la député européenne Margie Sudre de découvrir qu’elle n’a pas été conviée à cette réunion, capitale pour nos départements, pas plus que ses autres collègues députés européens.
Margie SUDRE, député européen de la circonscription Outre-mer, Présidente de la délégation des députés européens UMP et Conseiller régional de La Réunion, a publié un communiqué dans lequel elle « tient à préciser à ses collègues élus locaux ultramarins et aux journalistes qui l’interrogent à propos du message qu’elle compte faire passer au Président de la République, qu’elle n’a pas été conviée à cette réunion.
« Je n’ai pas reçu d’invitation, pas plus que Catherine NERIS, députée européenne socialiste martiniquaise, ou Madeleine de GRANDMAISON, députée européenne divers gauche martiniquaise.
Je regrette très sincèrement cette décision dont je ne m’explique pas la logique.
En effet, l’Europe est un investisseur incontournable dans les DOM par le biais de ses Fonds structurels. La Commission européenne vient d’ailleurs d’émettre des propositions très importantes qui pourraient être déclinées dans nos départements, dans le cadre du plan de relance européen, pour faire face aux effets immédiats de la crise mondiale et pour stimuler la croissance à long terme ».
La situation exige de mobiliser toutes les énergies. Je pense que les trois députées représentant l’Outre-mer français au Parlement européen avaient assurément des arguments importants à faire valoir au cours de cette réunion.
Face au malaise qui s’exprime actuellement en Guadeloupe, et alors que des mouvements sociaux se développent parallèlement à la Martinique, en Guyane et à La Réunion, nous devons explorer toutes les pistes de réflexion, et actionner tous les leviers à notre disposition, y compris évidemment ceux que nous apporte l’Union européenne« .