"La situation de notre territoire est grave, sans tomber dans la psychose. Cela appelle de notre part plus de résilience. Agir sans subir, voilà ce qui a animé notre semaine de concertation avec les élus et les membres de la communauté médicale", a-t-il amorcé sa prise de parole hebdomadaire.
"C’est pourquoi j’ai décidé de renforcer de façon proportionnée les mesures de lutte de propagation de l’épidémie", a-t-il exposé avant que les chiffres mis à jour du Covid ne soient réactualisés par la directrice de l’Agence de Santé.
À la lumière des chiffres présentés par Martine Ladoucette, le préfet a donc présenté des "mesures de riposte" suite au passage en zone rouge de notre département. C’était dimanche dernier. Objectif affiché : "freiner par tout moyen la propagation du virus sur notre territoire". Une "riposte équilibrée" que le préfet a déclinée en six mesures renforçant l’existant.
Les gérants de salles de réception devront veiller au grain
Le préfet annonce ainsi un renforcement des protocoles dans les établissements recevant le public. Il évoque ainsi en premier lieu le cas des salles pouvant recevoir des mariages, communions ou kermesses. Le public devra obligatoirement être assis, la jauge maximale sera divisée par deux et la pratique de la danse, en dehors d’une raison sportive, sera interdite.
Chaque propriétaire de structure devra donc veiller scrupuleusement à ces mesures et devra signer un contrat d’engagement. Les tenanciers d'établissement devront donc être à la hauteur de la confiance que leur accord encore le préfet, au nom de la poursuite des activités économiques, en faisant, en quelque sorte, les gendarmes au sein de leurs salles de fête.
La deuxième mesure annoncée par le préfet consiste en l’interdiction des rassemblements non déclarés de dix personnes sur la voie publique. Une mesure valable jusqu’au 30 septembre. "Je vous demande de limiter également cette règle dans vos rassemblements privés", exhorte le préfet, rappelant au passage que la majorité des contaminations s’effectuaient dans le milieu familial.
Par ailleurs, l’interdiction de la pratique des sports de contact, comme les sports de combats, est prolongée, et sous toutes ses formes, jusqu’aux entraînements... Les sports individuels peuvent continuer à être pratiqués, dans le respect des protocoles mis en place dans chacune des disciplines.
Haro sur l’alcool
La troisième mesure vise à stopper la prise d’alcool sur la voie publique. Comme l’affirme Jacques Billant, "l’alcool a un effet désinhibant et les personnes qui boivent ne respectent plus les gestes barrière". Pour lutter contre ces phénomènes de concentration de personnes imperméables au respect des mesures barrière, l’interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique vaut jusqu’au 30 septembre également. Les bars et restaurants de l’île devront quant à eux fermer à 00H30, dernier carat.
81 établissements se font pincer
"Trop d’établissements ont été débordés et il faut que nous soyons sur ce point plus ferme", admet-il des failles jusqu'alors. À ce jour, 456 établissements recevant du public ont été contrôlés par les services de police et de gendarmerie et 81 d’entre eux ne respectaient pas le protocole sanitaire. "Ces établissements ont fait l’objet d’avertissements (…) Le temps de la prévention est dépassé, informe Jacques Billant.
Préfet et maires apportent (enfin) une visibilité sur les secteurs du port du masque
"Le port du masque, qui permet une vraie limitation aéroportée du virus", rappelle le préfet, "sera également obligatoire dans des zones plus grandes, et plus compréhensibles pour la population". En lien avec les maires, des lieux plus importants ont été définis par territoire, "l’objectif est de passer d’un système où l’on ne visait que les rues à une mesure plus globalisante prenant en compte de plus grands espaces publics", précise-t-il. Il conclut son intervention sur le port du masque en prônant son caractère "obligatoire en tout temps et partout dès lors que l’on croise des citoyens".
La cinquième mesure annoncée ce vendredi concerne, et ce n’était plus une surprise, l’annulation du Grand raid. "La circulation active de la Covid 19 sur le territoire impose de limiter la jauge maximale du public. C’est dans ce cadre et à regret, vous l’imaginez bien, que j’ai décidé de ne pas autoriser la tenue du Grand raid (voir notre article dédié au Grand raid). À l’aune de ces règles, le calendrier des manifestations fera l’objet d’un examen minutieux par la préfecture et les maires", propose-t-il d’autoriser ou non les futurs grands événements au cas par cas.
Enfin, les Réunionnais vont pouvoir découvrir la sixième des mesures annoncées ce vendredi sur les réseaux sociaux. Normal, la prochaine campagne de prévention anti-Covid ciblera le public jeune. Après les ambassadeurs Maya Kamaty et Jackson Richardson qui parlaient aux trentenaires' ("à monter"), la prochaine campagne se déclinera avec les artistes encore plus jeunes : DJ Sebb et Abdoul pour "donner une nouvelle dynamique à la campagne de communication."
"C’est pourquoi j’ai décidé de renforcer de façon proportionnée les mesures de lutte de propagation de l’épidémie", a-t-il exposé avant que les chiffres mis à jour du Covid ne soient réactualisés par la directrice de l’Agence de Santé.
À la lumière des chiffres présentés par Martine Ladoucette, le préfet a donc présenté des "mesures de riposte" suite au passage en zone rouge de notre département. C’était dimanche dernier. Objectif affiché : "freiner par tout moyen la propagation du virus sur notre territoire". Une "riposte équilibrée" que le préfet a déclinée en six mesures renforçant l’existant.
Les gérants de salles de réception devront veiller au grain
Le préfet annonce ainsi un renforcement des protocoles dans les établissements recevant le public. Il évoque ainsi en premier lieu le cas des salles pouvant recevoir des mariages, communions ou kermesses. Le public devra obligatoirement être assis, la jauge maximale sera divisée par deux et la pratique de la danse, en dehors d’une raison sportive, sera interdite.
Chaque propriétaire de structure devra donc veiller scrupuleusement à ces mesures et devra signer un contrat d’engagement. Les tenanciers d'établissement devront donc être à la hauteur de la confiance que leur accord encore le préfet, au nom de la poursuite des activités économiques, en faisant, en quelque sorte, les gendarmes au sein de leurs salles de fête.
La deuxième mesure annoncée par le préfet consiste en l’interdiction des rassemblements non déclarés de dix personnes sur la voie publique. Une mesure valable jusqu’au 30 septembre. "Je vous demande de limiter également cette règle dans vos rassemblements privés", exhorte le préfet, rappelant au passage que la majorité des contaminations s’effectuaient dans le milieu familial.
Par ailleurs, l’interdiction de la pratique des sports de contact, comme les sports de combats, est prolongée, et sous toutes ses formes, jusqu’aux entraînements... Les sports individuels peuvent continuer à être pratiqués, dans le respect des protocoles mis en place dans chacune des disciplines.
Haro sur l’alcool
La troisième mesure vise à stopper la prise d’alcool sur la voie publique. Comme l’affirme Jacques Billant, "l’alcool a un effet désinhibant et les personnes qui boivent ne respectent plus les gestes barrière". Pour lutter contre ces phénomènes de concentration de personnes imperméables au respect des mesures barrière, l’interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique vaut jusqu’au 30 septembre également. Les bars et restaurants de l’île devront quant à eux fermer à 00H30, dernier carat.
81 établissements se font pincer
"Trop d’établissements ont été débordés et il faut que nous soyons sur ce point plus ferme", admet-il des failles jusqu'alors. À ce jour, 456 établissements recevant du public ont été contrôlés par les services de police et de gendarmerie et 81 d’entre eux ne respectaient pas le protocole sanitaire. "Ces établissements ont fait l’objet d’avertissements (…) Le temps de la prévention est dépassé, informe Jacques Billant.
Préfet et maires apportent (enfin) une visibilité sur les secteurs du port du masque
"Le port du masque, qui permet une vraie limitation aéroportée du virus", rappelle le préfet, "sera également obligatoire dans des zones plus grandes, et plus compréhensibles pour la population". En lien avec les maires, des lieux plus importants ont été définis par territoire, "l’objectif est de passer d’un système où l’on ne visait que les rues à une mesure plus globalisante prenant en compte de plus grands espaces publics", précise-t-il. Il conclut son intervention sur le port du masque en prônant son caractère "obligatoire en tout temps et partout dès lors que l’on croise des citoyens".
La cinquième mesure annoncée ce vendredi concerne, et ce n’était plus une surprise, l’annulation du Grand raid. "La circulation active de la Covid 19 sur le territoire impose de limiter la jauge maximale du public. C’est dans ce cadre et à regret, vous l’imaginez bien, que j’ai décidé de ne pas autoriser la tenue du Grand raid (voir notre article dédié au Grand raid). À l’aune de ces règles, le calendrier des manifestations fera l’objet d’un examen minutieux par la préfecture et les maires", propose-t-il d’autoriser ou non les futurs grands événements au cas par cas.
Enfin, les Réunionnais vont pouvoir découvrir la sixième des mesures annoncées ce vendredi sur les réseaux sociaux. Normal, la prochaine campagne de prévention anti-Covid ciblera le public jeune. Après les ambassadeurs Maya Kamaty et Jackson Richardson qui parlaient aux trentenaires' ("à monter"), la prochaine campagne se déclinera avec les artistes encore plus jeunes : DJ Sebb et Abdoul pour "donner une nouvelle dynamique à la campagne de communication."