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Le préfet devrait reconduire l’arrêté requin dès le 15 février

Les sujets abordés pendant la présentation des voeux à la presse du préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, ont été nombreux. Un des dossiers les plus sensibles et sans conteste celui du risque requin. Actuellement, un arrêté d’interdiction de baignade et d’activités nautiques en dehors des zones surveillées est toujours en cours, et ce jusqu’au […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 27 janvier 2014 à 14H19

Les sujets abordés pendant la présentation des voeux à la presse du préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, ont été nombreux. Un des dossiers les plus sensibles et sans conteste celui du risque requin.

Actuellement, un arrêté d’interdiction de baignade et d’activités nautiques en dehors des zones surveillées est toujours en cours, et ce jusqu’au 15 février prochain.

Un arrêté préfectoral pris le 26 septembre 2013 et qui a toutes les chances d’être reconduit, à en croire le préfet de la Réunion. « Je me laisse encore quelques jours de réflexion avant la tenue du C4R (Comité réunionnais de réduction du risque requin) le 5 février prochain. Mais à l’heure où je vous parle, il ne changera pas de manière substantielle« , a expliqué Jean-Luc Marx ce matin.

La Préfecture a rappelé qu’il s’agissait de la meilleure mesure pour éviter le risque requin. Un arrêté appuyé par la dernière décision du Conseil d’Etat, suite au recours de la mairie de Saint-Leu, et appelant l’Etat à prendre des « mesures urgentes » pour réduire le danger lié aux requins.

« Le constat fait est que depuis 3 ans, les services de la Préfecture ont fait un sacré boulot. Dans la décennie des années 90, il y a eu 16 attaques de requins, dont 11 mortelles. A cette époque, nous étions dans une gestion de risque à la manière du « ski hors piste » (…). Avec la recrudescence des attaques dans les années 2010, nous sommes passés d’une gestion de ski hors piste à un système de prévention« , a poursuivi Jean-Luc Marx.

Le préfet ne s’interdit cependant pas de réévaluer l’arrêté préfectoral qui arrive à échéance le 15 février prochain. Notamment pour des question économiques et de fréquentations du littoral. « L’arrêté pourra évoluer à moyen terme« , a-t-il conclu.

 

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