
Le potentiel repreneur de la compagnie régionale pose ses exigences avant de prendre les commandes (Photo : © Pierre Marchal - Anakaopress)
Le groupe Deleflie est sur une rampe de lancement pour mettre la main sur les commandes d'Air Austral. Son offre 100% réunionnaise émise fin avril a eu le mérite de répondre au maintien de "l'ancrage local" tant souhaité par la Région et les salariés.
En position de force puisque désormais seul à table, le groupe attend le feu vert du comité interministériel de restructuration industrielle qui examine son offre de reprise et surtout le niveau de ses exigences.
En position de force puisque désormais seul à table, le groupe attend le feu vert du comité interministériel de restructuration industrielle qui examine son offre de reprise et surtout le niveau de ses exigences.
Ce délai n’empêche pas le potentiel futur actionnaire majoritaire de tâter le terrain du côté des 840 salariés. Le groupe Deleflie (Clinifutur) demande à ces derniers d’apporter leur contribution à cet effort collectif au même titre que l’effacement de la dette colossale de la compagnie demeure un autre incontournable évoqué depuis le dépôt de son offre de rachat de la majorité du capital d'Air Austral.
Dans les faits, cet effort doit se matérialiser sur le plan comptable par des économies sur la masse salariale. Le potentiel repreneur table sur un ratio compris entre 16 et 17% du chiffre d’affaires.
A prendre ou à laisser
Concrètement, pour y parvenir, le groupe liste certains acquis sociaux qui pourraient faire l’objet d’une modulation, forcément à la baisse. C’est le cas de la prime d’ancienneté pour le personnel au sol et des pilotes dont un gel est réclamé par le futur repreneur.
C’est aussi le gel de l’évolution des échelons pour le personnel navigant commercial et de la prime d’objectif pour le Top management, les cadres et les agents de maîtrise qui pourrait faire partie du train de mesures pour réduire le poste budgétaire de la masse salariale.
Dans la même liste d’idées de leviers potentiels, la réduction de l’effectif du Top management est perçue comme une source d’économies salariales.
D’autres économies comme celle d’une réduction du repos avant les vols contre une meilleure productivité pour les PNC, un salaire minimum mensuel garanti indépendamment de l'activité (SMMG) garanti pour 66 heures de vol au lieu de 60 actuellement ou encore une révision du bloc de jours de repos sur les mois de forte activité sont également mis sur la table des négociations avec le personnel.
Le futur investisseur privé attend des salariés d’Air Austral que, soit ils s’engagent à accepter les pistes de réflexion abordées soit à trouver d’autres leviers possibles permettant d’atteindre le ratio ciblé.
Un calendrier est fixé : cette période de consultation s’achèvera le 30 septembre. A prendre ou à laisser en quelque sorte puisque le futur repreneur fait de la signature de cet accord cadre avec les salariés une condition de reprise de la compagnie.
Dans les faits, cet effort doit se matérialiser sur le plan comptable par des économies sur la masse salariale. Le potentiel repreneur table sur un ratio compris entre 16 et 17% du chiffre d’affaires.
A prendre ou à laisser
Concrètement, pour y parvenir, le groupe liste certains acquis sociaux qui pourraient faire l’objet d’une modulation, forcément à la baisse. C’est le cas de la prime d’ancienneté pour le personnel au sol et des pilotes dont un gel est réclamé par le futur repreneur.
C’est aussi le gel de l’évolution des échelons pour le personnel navigant commercial et de la prime d’objectif pour le Top management, les cadres et les agents de maîtrise qui pourrait faire partie du train de mesures pour réduire le poste budgétaire de la masse salariale.
Dans la même liste d’idées de leviers potentiels, la réduction de l’effectif du Top management est perçue comme une source d’économies salariales.
D’autres économies comme celle d’une réduction du repos avant les vols contre une meilleure productivité pour les PNC, un salaire minimum mensuel garanti indépendamment de l'activité (SMMG) garanti pour 66 heures de vol au lieu de 60 actuellement ou encore une révision du bloc de jours de repos sur les mois de forte activité sont également mis sur la table des négociations avec le personnel.
Le futur investisseur privé attend des salariés d’Air Austral que, soit ils s’engagent à accepter les pistes de réflexion abordées soit à trouver d’autres leviers possibles permettant d’atteindre le ratio ciblé.
Un calendrier est fixé : cette période de consultation s’achèvera le 30 septembre. A prendre ou à laisser en quelque sorte puisque le futur repreneur fait de la signature de cet accord cadre avec les salariés une condition de reprise de la compagnie.