
L'activité reprend, l'entrée du port Est est dégagée
L'entrée du port Est est de nouveau accessible pour les semi-remorques depuis la levée de l'AG des dockers à 9h30. Danio Ricquebourg prend date : "il y a une journée décisive lundi".
Ce jour-là, à 14h à la Direction du Travail, les trois directeurs des sociétés d'acconage qui composent le GIE Sermat sont attendus pour parapher un accord qui, pour l'heure, n'est que formel. Pas plus tard qu'hier, une nouvelle discussion tenue en présence du président de la Sermat a permis aux dockers d'obtenir une garantie : que la fin du contrat de maintenance des chariots cavaliers vers la SRMP (Kalmar) ne soit pas liée à une série de conditions.
Ce point était non négociable et le sera encore lundi lorsqu'il s'agira de parapher l'accord. Un peu plus tôt ce matin, le syndicaliste Danio Ricquebourg est revenu comme à son habitude sur les raisons qui amènent les dockers à faire de nouveau parler d'eux.
"On veut faire passer les dockers pour des privilégiés", ironise-t-il en comparant l'attitude des patrons qui font tout pour plomber l'activité économique d'un port qui ne demande qu'à passer aux 100.000 containers à l'année. "Aujourd'hui, on a du travail à donner dans le transbordement", assure-t-il, mais tout est fait, selon lui, pour limiter cette activité. La CGTR Ports et Docks craint plus que tout le retour à l'intérim sur le port, modèle qui a connu ses limites avant la convention de mensualisation des salaires en 1994. Ce retour pourrait se caractériser par la constitution, de la part des acconiers, d'un "groupe de main-d'oeuvre" qui plongerait ceux qui y travailleraient dans "la précarité".
L'amour fou entre la Sermat et Kalmar !
Les dockers signent d'un refus catégorique ce scénario envisagé, disent-ils, par "les patrons" qui passeraient sous silence les bons chiffres du trafic (+20%) sur la période janvier-mai 2014. "L'activité ne profite pas au travailleur réunionnais mais à la société Kalmar. Il y a un si grand amour entre les acconiers et Kalmar que personne ne comprend ! Ils s'aiment tellement que ça en devient suspect", ironise Danio Ricquebourg.
Si ses discours ressassent sensiblement les mêmes soupçons depuis des mois, des "documents confidentiels" dont va prendre connaissance le procureur de la République viendront prochainement valider toutes ses accusations, annonce avec certitude le syndicaliste.
Lundi, à l'issue de cette réunion décisive à la Dieccte, il se donne le droit de donner l'ordre à ses hommes de stopper le travail sur le champ, et donc de ne pas attendre le 1er juillet comme prévu, si l'accord venait à ne pas être signé.
Ce jour-là, à 14h à la Direction du Travail, les trois directeurs des sociétés d'acconage qui composent le GIE Sermat sont attendus pour parapher un accord qui, pour l'heure, n'est que formel. Pas plus tard qu'hier, une nouvelle discussion tenue en présence du président de la Sermat a permis aux dockers d'obtenir une garantie : que la fin du contrat de maintenance des chariots cavaliers vers la SRMP (Kalmar) ne soit pas liée à une série de conditions.
Ce point était non négociable et le sera encore lundi lorsqu'il s'agira de parapher l'accord. Un peu plus tôt ce matin, le syndicaliste Danio Ricquebourg est revenu comme à son habitude sur les raisons qui amènent les dockers à faire de nouveau parler d'eux.
"On veut faire passer les dockers pour des privilégiés", ironise-t-il en comparant l'attitude des patrons qui font tout pour plomber l'activité économique d'un port qui ne demande qu'à passer aux 100.000 containers à l'année. "Aujourd'hui, on a du travail à donner dans le transbordement", assure-t-il, mais tout est fait, selon lui, pour limiter cette activité. La CGTR Ports et Docks craint plus que tout le retour à l'intérim sur le port, modèle qui a connu ses limites avant la convention de mensualisation des salaires en 1994. Ce retour pourrait se caractériser par la constitution, de la part des acconiers, d'un "groupe de main-d'oeuvre" qui plongerait ceux qui y travailleraient dans "la précarité".
L'amour fou entre la Sermat et Kalmar !
Les dockers signent d'un refus catégorique ce scénario envisagé, disent-ils, par "les patrons" qui passeraient sous silence les bons chiffres du trafic (+20%) sur la période janvier-mai 2014. "L'activité ne profite pas au travailleur réunionnais mais à la société Kalmar. Il y a un si grand amour entre les acconiers et Kalmar que personne ne comprend ! Ils s'aiment tellement que ça en devient suspect", ironise Danio Ricquebourg.
Si ses discours ressassent sensiblement les mêmes soupçons depuis des mois, des "documents confidentiels" dont va prendre connaissance le procureur de la République viendront prochainement valider toutes ses accusations, annonce avec certitude le syndicaliste.
Lundi, à l'issue de cette réunion décisive à la Dieccte, il se donne le droit de donner l'ordre à ses hommes de stopper le travail sur le champ, et donc de ne pas attendre le 1er juillet comme prévu, si l'accord venait à ne pas être signé.
