
Autonomie énergétique en 2030 ou encore soutien à la croissance verte comme un axe stratégique de développement défini par le Livre bleu Outre-mer. L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) a voulu s’intéresser à la définition de l'économie verte et à son poids dans le tissu économique réunionnais. En termes d’emplois, les éco-activités* représentent 6 345 emplois en 2016, soit 4 % des emplois, indiquent l’IEDOM dans une note publiée ce mardi, "une part relativement stable depuis 2010".
1 685 éco-entreprises sont présentes sur l’ile en 2016 et représentent 3,6 % des entreprises du secteur marchand non agricole. Une proportion légèrement supérieure à la moyenne de l’ensemble des DOM et à la France métropolitaine (respectivement 2,9 % et 2,3 %) mais pour autant, "les entreprises du secteur génèrent peu d’emplois, puisque les trois quarts d’entre elles ne disposent pas de salariés", note l’Institut.
La moitié des éco-entreprises exerce dans le secteur de l’énergie (production d’électricité, aménagement du réseau), 27 % dans la gestion des ressources naturelles (parc naturel, services d’aménagement paysager) et 14 % dans la gestion des déchets et leur recyclage.
"Les éco-activités ont un rôle central à jouer dans le développement économique du département"
La gestion des déchets et leur recyclage constitue d’ailleurs le premier pourvoyeur d’emplois de l’économie verte: 2 166 emplois en 2016, soit un tiers des effectifs. Le secteur de l’énergie et de l’efficacité énergétique couvre un quart des emplois. Malgré le poids de l’économie verte encore limité, L’IEDOM enregistre un "potentiel de croissance considérable". "Les éco-activités ont un rôle central à jouer dans le développement économique du département qui recèle un fort potentiel, notamment en matière de transition énergétique". Actions d’efficacité énergétique, valorisation des déchets, protection de la biodiversité, les marges de progressions sont encore importantes.
1 685 éco-entreprises sont présentes sur l’ile en 2016 et représentent 3,6 % des entreprises du secteur marchand non agricole. Une proportion légèrement supérieure à la moyenne de l’ensemble des DOM et à la France métropolitaine (respectivement 2,9 % et 2,3 %) mais pour autant, "les entreprises du secteur génèrent peu d’emplois, puisque les trois quarts d’entre elles ne disposent pas de salariés", note l’Institut.
La moitié des éco-entreprises exerce dans le secteur de l’énergie (production d’électricité, aménagement du réseau), 27 % dans la gestion des ressources naturelles (parc naturel, services d’aménagement paysager) et 14 % dans la gestion des déchets et leur recyclage.
"Les éco-activités ont un rôle central à jouer dans le développement économique du département"
La gestion des déchets et leur recyclage constitue d’ailleurs le premier pourvoyeur d’emplois de l’économie verte: 2 166 emplois en 2016, soit un tiers des effectifs. Le secteur de l’énergie et de l’efficacité énergétique couvre un quart des emplois.
* les activités produisant des biens et services ayant pour finalité la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles.