
Le candidat Patrick Lebreton et ses colistiers veulent miser sur le prêt populaire
"La Réunion n’est pas à vendre aux multinationales". C'est en ces termes que s'est exprimé Patrick Lebreton ce vendredi, lors de la présentation de ses projets de financement pour les entreprises réunionnaises.
Le candidat s’est tout d’abord offusqué de la collusion du président de la Région et des présidents des chambres consulaires, décriant "une politique des copains-coquins".
"Il y a un mépris de déontologie et de morale, mais aussi une grande interrogation quant à la légalité de leur présence sur la liste", déclare le député-maire, soulignant de potentiels conflits d’intérêts. Après avoir affirmé que la politique de Didier Robert avait "une forte odeur de Medef", Patrick Lebreton a présenté deux dispositifs visant à accompagner les TPE et PME.
Premier projet évoqué, celui de la mise en place d’une "bourse de la Réunion". "Il ne s’agit pas d'une bourse classique, souligne le colistier Julien Magamootoo. Elle est réservée aux PME du terroir. Ça permet aux Réunionnais d’investir et de miser sur ces entreprises-là". Alternative à l’entrée en bourse classique et à l’emprunt bancaire, cette bourse serait gérée par un organe externe à la Région, à la suite d’une procédure d’appel d’offre. A plus long terme, l’objectif serait de développer une bourse à l’échelle de l’Océan indien, nous précisent les membres de la liste.
Le candidat s’est tout d’abord offusqué de la collusion du président de la Région et des présidents des chambres consulaires, décriant "une politique des copains-coquins".
"Il y a un mépris de déontologie et de morale, mais aussi une grande interrogation quant à la légalité de leur présence sur la liste", déclare le député-maire, soulignant de potentiels conflits d’intérêts. Après avoir affirmé que la politique de Didier Robert avait "une forte odeur de Medef", Patrick Lebreton a présenté deux dispositifs visant à accompagner les TPE et PME.
Premier projet évoqué, celui de la mise en place d’une "bourse de la Réunion". "Il ne s’agit pas d'une bourse classique, souligne le colistier Julien Magamootoo. Elle est réservée aux PME du terroir. Ça permet aux Réunionnais d’investir et de miser sur ces entreprises-là". Alternative à l’entrée en bourse classique et à l’emprunt bancaire, cette bourse serait gérée par un organe externe à la Région, à la suite d’une procédure d’appel d’offre. A plus long terme, l’objectif serait de développer une bourse à l’échelle de l’Océan indien, nous précisent les membres de la liste.
"Il faut réfléchir à une alternative au monopole du RSI"
Second système de financement présenté, celui du prêt populaire. Basé sur le système du crownfounding (financement participatif en ligne), le dispositif vise à permettre aux Réunionnais de participer au financement d’une entreprise avec un montant minimum de 20 euros.
"C’est en circuit court, donc très rapide", précise Julien Magamootoo. Pour l’investisseur, la rémunération se ferait de façon classique, par le biais d’un taux d’intérêt. Là aussi, une structure extérieure serait chargée de gérer le dispositif et de contrôler le sérieux des entreprises. La Région jouerait ainsi un rôle "de propulseur, d'accompagnateur", explique le colistier.
Pour terminer, Patrick Lebreton a tenu à évoquer le RSI, régime qui nécessite selon lui une "remise à plat" : "Il faut réfléchir à une alternative au monopole du RSI car l’entrepreneur devrait pouvoir avoir le choix", juge le candidat.
Le prochain meeting de la liste Progrès-PCR aura lieu à Saint-Joseph ce dimanche.