Selon l’Organisation météorologique mondiale, le phénomène El Niño, qui se traduit par une hausse de la température des eaux de surface, aurait 70% de chances [de réapparaître d’ici la fin de l’année]urlblank:http://ane4bf-datap1.s3-eu-west-1.amazonaws.com/wmocms/s3fs-public/ckeditor/files/EL-NINO-LA-NINA-September-2018-181292_fr.pdf?k4XVAgcw4qDCJpV_LCxB_exRTtY5k.33 .
« Les trois-quarts environ des modèles considérés annoncent une hausse des températures de surface de la mer dans le centre-est du Pacifique tropical jusqu’au stade d’un épisode El Niño de faible intensité », écrit l’Observatoire dans son communiqué. Un réchauffement qui devrait intervenir « très vite » ajoute l’institut, « entre septembre et novembre ».
Ce phénomène El Niño provoque dans certaines régions du monde des inondations très importantes alors que d’autres sont touchées par des sécheresses et des cyclones particulièrement intenses.
Mais dans notre bassin océanique direct, les répercussions d’un phénomène El Niño « de forte ampleur » provoquent paradoxalement la formation « bien inférieure à la moyenne » de tempêtes ou de cyclones tropicaux, nous explique Jacques Ecormier, responsable du service des prévisions à Météo-France :