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Le père de famille au-dessus de tout soupçon est un prédateur sexuel

Un homme de 60 ans comparaissait ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis pour des faits de corruption de mineur, d'agression sexuelle ainsi que d'outrage sexiste. Les premiers faits remontent à 2018 alors que les derniers datent de septembre 2020.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 13 janvier 2021 à 23H19

Max A., 60 ans, était présenté ce mercredi après-midi dans le cadre de la comparution différée sur décision du Parquet. Compte tenu des faits qui lui sont reprochés, il a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention le 4 décembre dernier.

Il lui est reproché d’avoir procédé à des attouchements sur une mineure de moins de 15 ans, d’avoir proposé des actes sexuels à une mineure de 17 ans, et d’avoir tenu des propos outrageants et sexistes à une femme de 50 ans.

Le processus est toujours le même : il se balade en voiture à la recherche d’une proie et, lorsqu’il la trouve, il s’approche d’elle en lui disant « Je vais te lécher la ch*tte, je vais te ba*ser ». Par deux fois, ça n’est pas allé plus loin. En revanche, alors qu’il aborde une mineure – elle a moins de 15 ans au moment des faits – il passe à l’acte.

Il descend de son véhicule, suit l’adolescente dans les escaliers du Bas de la Rivière, lui touche les fesses avant de lui toucher le sexe. « J’ai pas fait attention, j’ai vu qu’elle était plus jeune et belle mais de là à être mineure« , explique t-il à la barre. 

La jeune fille réussit à le faire fuir

Lors du dépôt de plainte, elle parviendra, malgré le traumatisme subi, à le décrire ainsi que sa voiture et une partie de son immatriculation. Il sera identifié puis pris en filature par les enquêteurs afin de le prendre en flagrant délit. Cet homme de 60 ans, sans aucun antécédent judiciaire, marié et père de 3 enfants, ne donnera finalement aucune explication au tribunal sur son passage à l’acte.

Pour les parties civiles présentes, ce sont des faits simples mais extrêmement choquants d’autant que le prévenu va de plus en plus loin dans ses actes. « Je doute qu’il ne voulait pas aller plus loin », dira l’une d’entre elles. « Cette affaire est étonnante et étrange compte tenu de la situation personnelle du prévenu », indique le procureur de la République.

« Il est en détention à juste titre compte tenu de ses pulsions »

« Il est incapable d’expliquer pourquoi il a commis ces faits. Or, c’est le seul à pouvoir nous les expliquer ! Il est en détention à juste titre compte tenu de ses pulsions. Que va-t-il se passer aujourd’hui ? Faute de réponse de cet individu qui paraît normal, je vous demande une peine de 3 ans de prison dont 2 avec sursis. Je vous demande de le maintenir en détention« , requiert le Parquet.

La défense s’étonne de cette lourde peine demandée pour un primo délinquant. « D’habitude, je ne traite pas ce genre de dossier ! Mais sa femme et sa fille m’ont appelé en pleurs car elles ne savaient pas où il était passé. Ce qu’il a fait est inacceptable et inapproprié mais il n’a pas de casier, pas d’antécédent. Il lui faut des soins, il faut l’accompagner. Trois ans sans soin, ça ne sert à rien ! Je vous demande de ne pas le maintenir en détention« , plaide son avocat  

Le tribunal a visiblement entendu la plaidoirie de la défense puisqu’au final, le prévenu est condamné à une peine de 2 ans de prison dont 1 an de sursis probatoire accompagnés d’obligations de soins, de travailler et d’indemniser les victimes. S’il lui est fait interdiction de les approcher, il n’est pas maintenu en détention. 

 

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