
Fraude fiscale et concurrence déloyale dans le secteur des chauffe-eaux solaires... c'est ce que dénonce Michel Dijoux, PDG du groupe Dijoux qui détient Solar Réunion, distributeur de chauffe-eaux à La Réunion.
Selon lui, quatre de ses concurrents, bien connus sur l'île, contourneraient la loi pour obtenir davantage d'aides fiscales, leur permettant ainsi de diminuer leurs prix: "Ils vendent leurs chauffe-eaux 30% moins cher que nous, affirme Michel Dijoux. Nous avons vendu 1.200 chauffe-eaux en moins en 2013, sur les 3.000 que l'on vend d'habitude".
Comment le font-ils? En multipliant les SNC (Société de Nom Collectif) qui louent les biens aux utilisateurs. Il explique: "Pour éviter les demandes d'agrément (une demande d'autorisation auprès des finances publiques pour l'apport d'investisseurs contribuables), il faut avoir des investissements inférieurs à la somme de 250.000 euros. Hors si chaque SNC a moins que cette somme, ils échappent aux demandes d'agrément". Sans ces demandes, il n'y a donc pas de plafond sur le prix de l'investissement.
"Ils augmentent donc les prix de ces investissements, se font davantage d'argent et la direction générale des finances publiques ne voit rien. Il peuvent ainsi diminuer les prix des chauffe-eaux", ajoute-t-il. Selon Michel Dijoux, multiplier les SNC serait illégal: "Ceux qui respectent la loi sont en minorité, et ça fait deux ans et demi que ça dure".
Les services de l’État ont été alertés et une enquête serait en cours.
Selon lui, quatre de ses concurrents, bien connus sur l'île, contourneraient la loi pour obtenir davantage d'aides fiscales, leur permettant ainsi de diminuer leurs prix: "Ils vendent leurs chauffe-eaux 30% moins cher que nous, affirme Michel Dijoux. Nous avons vendu 1.200 chauffe-eaux en moins en 2013, sur les 3.000 que l'on vend d'habitude".
Comment le font-ils? En multipliant les SNC (Société de Nom Collectif) qui louent les biens aux utilisateurs. Il explique: "Pour éviter les demandes d'agrément (une demande d'autorisation auprès des finances publiques pour l'apport d'investisseurs contribuables), il faut avoir des investissements inférieurs à la somme de 250.000 euros. Hors si chaque SNC a moins que cette somme, ils échappent aux demandes d'agrément". Sans ces demandes, il n'y a donc pas de plafond sur le prix de l'investissement.
"Ils augmentent donc les prix de ces investissements, se font davantage d'argent et la direction générale des finances publiques ne voit rien. Il peuvent ainsi diminuer les prix des chauffe-eaux", ajoute-t-il. Selon Michel Dijoux, multiplier les SNC serait illégal: "Ceux qui respectent la loi sont en minorité, et ça fait deux ans et demi que ça dure".
Les services de l’État ont été alertés et une enquête serait en cours.