On savait que le parc des palmiers du Tampon est une gabegie écologique : au XVIIème siècle on ne recensait que 6 espèces de palmiers. En 1984 seulement 18 et en 2007 le conservatoire botanique de Mascarin ne recensait que 28 espèces de palmiers à la Réunion.
Le palmier de Californie (Washingtonia filifera) que l’association Palmeraie-Union a planté pour la mairie du Tampon entre autres, le long de la nationale à la Plaine des Cafres est considéré comme envahissant à Hawaii et en Australie dans la région de Perth.
Le Latanier de Chine (Livistona chinensis) est considéré comme envahissant dans les
Bermudes, à l’île Maurice. Il s’est naturalisé en Floride, sur la cote Est de nouvelle Calédonie et à Hawaii ou il se propage dans les fossés, les lits de ruisseaux, les ravins humides et ombragés.
Statistiquement, on sait que sur 1000 espèces végétales introduites, il faut s’attendre a ce qu’il y en ait une dizaine qui se révéleront invasives. Le parc des palmiers du Tampon c’est aujourd’hui 750 espèces ; ce chiffre sera porté à 1000 en 2015. On sait donc que c’est un sérieux coup qui sera porté à la biodiversité de la Réunion.
C’est d’autant dommage quand on compare avec ce qui a été fait au parcours de santé sous l’école de Terrain Fleury où sont plantées de nombreuses espèce endémiques : une pleine réussite.
A cette gabegie écologique, il faut ajouter la gabegie financière : le président de Palmeraie-Union, association 1901 sans but lucratif, touche à peine moins que la directrice de la MCUR (3900 euros) ; salaire versés par la mairie du Tampon pour le parc en question. Il dispose aussi d’un téléphone, d’un ordinateur et d’un véhicule de fonction communal.
Le parc doit être gros consommateur d’eau puisque la mairie a engagé des travaux pour son adduction d’eau à hauteur de …. 866.000 euros. Un comble quand à coté les fuites de la canalisation des Hirondelles qui jaillissent sur plusieurs mètres de haut rappellent les jardins de Versailles. N’oublions pas que cette eau non distribuée est quand même facturée aux usagers.
Jeanicot