
Au lendemain de la première guerre mondiale, Pierre Hamp publia son livre :
Un nouvel honneur, sous-titré « La Peine des hommes ». Il défendait l’honneur des ouvriers. D’autres, plus nombreux, ont défendu l’honneur de la patrie. Tout le monde se souvient de ce vers célèbre de Victor Hugo : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie ».
Le temps a passé. Les passions, les sentiments, les valeurs, ont évolué. Je me demande s’il ne serait pas temps, aujourd’hui, de parler d’un nouvel honneur. Je me demande si les jeunes d’aujourd’hui sont sensibles à ces valeurs de peine, de sacrifice, de souffrance. Et, d’ailleurs, lorsque l’on se retourne vers le passé de ces 2 ou 3 mille ans écoulés, on ne peut qu’être atterré par la somme de souffrances qu’a enduré notre malheureuse humanité. Et pour quel résultat ? Après deux guerres mondiales destructrices et fratricides, nous voilà entrés, à nouveau dans un cycle de tentions nationales et internationales, économiques et sociales, … et même sanitaire, qui n’est pas pour nous rassurer. D’illustres penseurs, intellectuels, scientifiques, souhaitent un changement de paradigme. Mais, qui comprend cette expression ? Qui est capable de donner au Monde la recette du renouveau, le secret du bonheur sur Terre, le chemin de l’Éden ? Non, on continue de préférer souffrir sur Terre pour mériter son Paradis … ailleurs.
Sommes-nous donc tous, irrémédiablement masochistes ? N’y aurait-il aucun honneur à se battre pour le bonheur des générations futures et, pourquoi pas pour son propre bonheur, ici et maintenant ? Sommes-nous conscient que la souffrance de tous ne profite qu’à une très petite quantité d’humains qui, en définitive, ne nagent pas, eux non plus dans le parfait bonheur. Si j’en crois notre illustre La Fontaine, le savetier continue de chanter alors que le financier se morfond en inquiétudes et dépressions. Qui peut être heureux dans un monde de souffrances ?
Alors, oui, c’est un grand honneur aujourd’hui de se battre pour la liberté, l’égalité et la fraternité, mais pas celles des tensions et des guerres, les valeurs du passé. Le changement de paradigme est aujourd’hui d’une difficulté énorme mais d’une simplicité biblique. Il suffit de bien comprendre ces trois termes et de les aimer à en mourir, non pas pour détruire l’autre mais pour construire vraiment ce monde du bonheur, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Un nouvel honneur, sous-titré « La Peine des hommes ». Il défendait l’honneur des ouvriers. D’autres, plus nombreux, ont défendu l’honneur de la patrie. Tout le monde se souvient de ce vers célèbre de Victor Hugo : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie ».
Le temps a passé. Les passions, les sentiments, les valeurs, ont évolué. Je me demande s’il ne serait pas temps, aujourd’hui, de parler d’un nouvel honneur. Je me demande si les jeunes d’aujourd’hui sont sensibles à ces valeurs de peine, de sacrifice, de souffrance. Et, d’ailleurs, lorsque l’on se retourne vers le passé de ces 2 ou 3 mille ans écoulés, on ne peut qu’être atterré par la somme de souffrances qu’a enduré notre malheureuse humanité. Et pour quel résultat ? Après deux guerres mondiales destructrices et fratricides, nous voilà entrés, à nouveau dans un cycle de tentions nationales et internationales, économiques et sociales, … et même sanitaire, qui n’est pas pour nous rassurer. D’illustres penseurs, intellectuels, scientifiques, souhaitent un changement de paradigme. Mais, qui comprend cette expression ? Qui est capable de donner au Monde la recette du renouveau, le secret du bonheur sur Terre, le chemin de l’Éden ? Non, on continue de préférer souffrir sur Terre pour mériter son Paradis … ailleurs.
Sommes-nous donc tous, irrémédiablement masochistes ? N’y aurait-il aucun honneur à se battre pour le bonheur des générations futures et, pourquoi pas pour son propre bonheur, ici et maintenant ? Sommes-nous conscient que la souffrance de tous ne profite qu’à une très petite quantité d’humains qui, en définitive, ne nagent pas, eux non plus dans le parfait bonheur. Si j’en crois notre illustre La Fontaine, le savetier continue de chanter alors que le financier se morfond en inquiétudes et dépressions. Qui peut être heureux dans un monde de souffrances ?
Alors, oui, c’est un grand honneur aujourd’hui de se battre pour la liberté, l’égalité et la fraternité, mais pas celles des tensions et des guerres, les valeurs du passé. Le changement de paradigme est aujourd’hui d’une difficulté énorme mais d’une simplicité biblique. Il suffit de bien comprendre ces trois termes et de les aimer à en mourir, non pas pour détruire l’autre mais pour construire vraiment ce monde du bonheur, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.