Attendu aussi bien par les malades mais aussi par leurs proches, le nouveau plan Alzheimer a été présenté ce mardi par Marisol Touraine (ministre de la Santé), Geneviève Fioraso (secrétaire d’État à la Recherche) et Laurence Rossignol (Secrétaire d’État aux Personnes âgées et à l’autonomie).
Comportant 96 mesures, ce plan couvrant la période 2014-2019 et touchant près de trois millions de Français, s’élargit pour la première fois à d’autres maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou encore la sclérose en plaques. Le but : donner un nouvel élan concernant la prise en charge des patients.
Selon le gouvernement, cette « nouvelle approche » comportera des « actions transversales » aux trois maladies mais prendra en compte les « spécificités » de chacune.
Néanmoins, le gouvernement ne dit pas quel budget sera alloué au plan ni d’où proviendra son financement (le précédent plan lancé sous Nicolas Sarkozy était de 1,6 milliard d’euros), suscitant l’inquiétude des associations, qui craignent de voir en ce plan un « fourre-tout ».
Elles rappellent que les diagnostics concernant les trois maladies citées plus haut ne se font pas au même âge : aux alentours de 30 ans pour la sclérose en plaques, 60 ans pour Parkinson et 80 ans pour Alzheimer.
