Philippe Bodilis, directeur de Total Réunion, et François Caillé, président du Médef, espéraient que les avancées obtenues à la préfecture auraient convaincu les transporteurs à lever les barrages, dès hier soir.
“Nous avons plusieurs stations service qui sont en rupture de stock. Si la situation se débloque, il faudra les approvisionner, nous allons travailler samedi pour cela”, avait dit Philippe Bodilis.
“Si nous travaillons ce week-end, nous avons possibilité de rattraper les deux jours de retard pris dans l’approvisionnement de nos grandes surfaces”, avait indiqué François Caillé, avant de partir aux Seychelles pour la pose de la première pierre d’une grande surface.
Seulement, les barrages filtrants n’ont pas été levés hier soir. Malgré une confusion provoquée par l’annonce par Pierre-Henry Maccioni, préfet de région, d’une baisse de cinq centimes et la prise en compte de la surcharge de carburant pour les professionnels de la route, les transporteurs ont durci leur position.
Dès hier soir, un convoi a commencé le siège de la pyramide inversée. Les jets de galets sur les camions de Joël Mongin qui étaient sur le rond-point des danseuses, n’ont pas découragé les manifestants.
“Nous avons déplacé notre barrage sur le rond-point du Leader Price à La Possession”, indique le président de la FNTR. Si aucun poids lourd ne reprend position ce matin, Ary-Claude Caro envisage d’y envoyer des taxis.
Le porte-parole de l’intersyndicale a par ailleurs placé d’autres taxis sur le rond-point de la Dame verte, un accès important entre Saint-Louis en La Rivière. La gare routière de Saint-Pierre pourrait être la prochaine cible des routiers.
Toutefois, un mot d’ordre a été donné à l’ensemble des responsables de barrages, “ces barrages doivent être le plus filtrants possibles pour les usagers de véhicules légers”, précisent les membres de l’intersyndicale.
C’est donc le statu quo pour ce week-end. Malheureusement, la situation devrait vite se dégrader dans les grandes surfaces, les commerces et les stations service. Il y a depuis vendredi déjà des ruptures de stocks.
Lundi, les employés du Conseil régional n’auront pas accès à leur lieu de travail. Ceux qui ne font pas le pont du 11 novembre seront sans doute obligés de rentrer chez eux.
Encore une mauvaise nouvelle…
“Nous avons plusieurs stations service qui sont en rupture de stock. Si la situation se débloque, il faudra les approvisionner, nous allons travailler samedi pour cela”, avait dit Philippe Bodilis.
“Si nous travaillons ce week-end, nous avons possibilité de rattraper les deux jours de retard pris dans l’approvisionnement de nos grandes surfaces”, avait indiqué François Caillé, avant de partir aux Seychelles pour la pose de la première pierre d’une grande surface.
Seulement, les barrages filtrants n’ont pas été levés hier soir. Malgré une confusion provoquée par l’annonce par Pierre-Henry Maccioni, préfet de région, d’une baisse de cinq centimes et la prise en compte de la surcharge de carburant pour les professionnels de la route, les transporteurs ont durci leur position.
Dès hier soir, un convoi a commencé le siège de la pyramide inversée. Les jets de galets sur les camions de Joël Mongin qui étaient sur le rond-point des danseuses, n’ont pas découragé les manifestants.
“Nous avons déplacé notre barrage sur le rond-point du Leader Price à La Possession”, indique le président de la FNTR. Si aucun poids lourd ne reprend position ce matin, Ary-Claude Caro envisage d’y envoyer des taxis.
Le porte-parole de l’intersyndicale a par ailleurs placé d’autres taxis sur le rond-point de la Dame verte, un accès important entre Saint-Louis en La Rivière. La gare routière de Saint-Pierre pourrait être la prochaine cible des routiers.
Toutefois, un mot d’ordre a été donné à l’ensemble des responsables de barrages, “ces barrages doivent être le plus filtrants possibles pour les usagers de véhicules légers”, précisent les membres de l’intersyndicale.
C’est donc le statu quo pour ce week-end. Malheureusement, la situation devrait vite se dégrader dans les grandes surfaces, les commerces et les stations service. Il y a depuis vendredi déjà des ruptures de stocks.
Lundi, les employés du Conseil régional n’auront pas accès à leur lieu de travail. Ceux qui ne font pas le pont du 11 novembre seront sans doute obligés de rentrer chez eux.
Encore une mauvaise nouvelle…