
Musique locale en bruit de fond, petits groupes de discussion ça et là, c'est une ambiance bon enfant qui régnait ce matin rue de la Source, devant le Conseil général. Les ex-salariés, les membres de syndicats et d'associations de l'île échangeaient leurs idées.
Tandis que les premiers soutenaient qu'ils tiendraient le coup jusqu'à ce que l'affaire soit résolue, les second faisaient part de leur compassion et compréhension vis-à-vis d'une situation qui ne bouge pas : "On a demandé aux associations qui soutiennent notre cause qui voulaient bien de se mobiliser lors d'un rassemblement, de venir aujourd'hui, puis on mangera ensemble", déclarait Valérie Bénard, porte-parole de l'ex-ARAST, et qui était elle à l'intérieur du Palais de la Source, accompagnée de douze autres ex-salariés.
Quant aux grilles du Conseil général, elles étaient d'ailleurs toujours fermées, et l'électricité et l'eau toujours indisponibles. C'est une centaine de personnes qui restait ce midi, pour partager un pique-nique improvisé.
"Ma contribution est modeste, mais je suis là"
Une ex-salariée de l'ARAST, venue soutenir le mouvement devant les grilles du Conseil général témoignait : "Nous sommes là pour dire que le mouvement i affaiblit pas, nous lé là pou demander notre dû, même si nou lé fatigué moralement et physiquement".
Parmi les sympathisants qu'on pouvait trouver ce matin, Juliette Caranta-Pavard, qui se dit à la fois "syndicat et association à elle seule", est venue soutenir ces gens avec en tête cette idée : "A chaque fois qu'il y a un Réunionnais qui dit non à ce qui est illégal et inacceptable, ma contribution est modeste, mais je suis là. Et s'il y en avait un peu plus qui disait non, les choses bougeraient un peu plus".
La retraitée a notamment insisté sur le nombre d'ex-employées qui manifestaient : "Ces femmes-là n'étaient pas programmées pour ce combat politique. Aujourd'hui elles sont en train de servir la Réunion en faisant respecter leurs droits".
Le monde associatif était aussi présent, avec par exemple la Ligue des droits de l'homme, venue avec une dizaine de représentants. Isnelle Goulgar, vice-présidente de l'association, estimait leur présence "normale, car la la Ligue a sa place là où les droits de l'homme doivent être respectés".
De la Ligue des droits de l'homme à l'Association de défense des agriculteurs
D'ailleurs, la Ligue des droits de l'homme ne compte pas en rester là. "On va alerter la ligue nationale et les médias nationaux, parce qu'on ne peut pas laisser les gens dans un tel état de précarité et de détresse morale", s'est-elle exprimée.
Autre association présente, l'Association de défense des agriculteurs réunionnais, qui tenait à prendre part au rassemblement. Daniel Bègue, porte-parole de l'association, confiait avoir connaître ce genre de situation : "Les gens de l'ARAST ce sont des gens qu'on a l'habitude de soutenir puisqu'ils sont comme les éleveurs : ils sont mis de côté et leurs droits ne sont pas respectés".
Le porte-parole de l'ADEFA, qui fait aussi partie du MTKR (Mouvement des travailleurs krétiens réunionnais), se penchait sur le rôle des politiques dans la résolution de l'affaire. "Ces politiques qui décident des lois, aujourd'hui ils ne sont même pas là pour les faire respecter", a-t-il fait remarquer, "et la présidente du Conseil général qui est une femme comme 90% des ex-salariés, elle fait des marches blanches, mais aujourd'hui elle n'est pas là!".
Un rassemblement pour "redynamiser les esprits"
Tous manifestaient donc leur solidarité ce matin, de part et d'autre de la grille du Conseil général. Paul Junot, secrétaire général de la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens), expliquait qu'aujourd'hui, ils avaient préféré "la qualité à la quantité". Car même s'ils n'étaient pas venus en masse, les participants au mouvement de soutien avaient chacun leur mot à dire.
Ligue des droits de l'homme, CFTC, MTKR, ADEFA, SAIPER, CGTR, Femmes du sud en action, tous ont répondu présent à l'appel de l'ex-ARAST. Paul Junot justifiait par ailleurs cette rencontre en évoquant un "rassemblement pour avoir une convergence des points de vue, car ils est lassant de s'auto-emprisonner de la sorte, il fallait que les ex-employés voient des gens pour re-dynamiser un peu leur esprit".
En attendant, les treize derniers occupants du hall du Palais de la Source resteront "jusqu'au moins mardi", a précisé le secrétaire général CFTC.
Tandis que les premiers soutenaient qu'ils tiendraient le coup jusqu'à ce que l'affaire soit résolue, les second faisaient part de leur compassion et compréhension vis-à-vis d'une situation qui ne bouge pas : "On a demandé aux associations qui soutiennent notre cause qui voulaient bien de se mobiliser lors d'un rassemblement, de venir aujourd'hui, puis on mangera ensemble", déclarait Valérie Bénard, porte-parole de l'ex-ARAST, et qui était elle à l'intérieur du Palais de la Source, accompagnée de douze autres ex-salariés.
Quant aux grilles du Conseil général, elles étaient d'ailleurs toujours fermées, et l'électricité et l'eau toujours indisponibles. C'est une centaine de personnes qui restait ce midi, pour partager un pique-nique improvisé.
"Ma contribution est modeste, mais je suis là"
Une ex-salariée de l'ARAST, venue soutenir le mouvement devant les grilles du Conseil général témoignait : "Nous sommes là pour dire que le mouvement i affaiblit pas, nous lé là pou demander notre dû, même si nou lé fatigué moralement et physiquement".
Parmi les sympathisants qu'on pouvait trouver ce matin, Juliette Caranta-Pavard, qui se dit à la fois "syndicat et association à elle seule", est venue soutenir ces gens avec en tête cette idée : "A chaque fois qu'il y a un Réunionnais qui dit non à ce qui est illégal et inacceptable, ma contribution est modeste, mais je suis là. Et s'il y en avait un peu plus qui disait non, les choses bougeraient un peu plus".
La retraitée a notamment insisté sur le nombre d'ex-employées qui manifestaient : "Ces femmes-là n'étaient pas programmées pour ce combat politique. Aujourd'hui elles sont en train de servir la Réunion en faisant respecter leurs droits".
Le monde associatif était aussi présent, avec par exemple la Ligue des droits de l'homme, venue avec une dizaine de représentants. Isnelle Goulgar, vice-présidente de l'association, estimait leur présence "normale, car la la Ligue a sa place là où les droits de l'homme doivent être respectés".
De la Ligue des droits de l'homme à l'Association de défense des agriculteurs
D'ailleurs, la Ligue des droits de l'homme ne compte pas en rester là. "On va alerter la ligue nationale et les médias nationaux, parce qu'on ne peut pas laisser les gens dans un tel état de précarité et de détresse morale", s'est-elle exprimée.
Autre association présente, l'Association de défense des agriculteurs réunionnais, qui tenait à prendre part au rassemblement. Daniel Bègue, porte-parole de l'association, confiait avoir connaître ce genre de situation : "Les gens de l'ARAST ce sont des gens qu'on a l'habitude de soutenir puisqu'ils sont comme les éleveurs : ils sont mis de côté et leurs droits ne sont pas respectés".
Le porte-parole de l'ADEFA, qui fait aussi partie du MTKR (Mouvement des travailleurs krétiens réunionnais), se penchait sur le rôle des politiques dans la résolution de l'affaire. "Ces politiques qui décident des lois, aujourd'hui ils ne sont même pas là pour les faire respecter", a-t-il fait remarquer, "et la présidente du Conseil général qui est une femme comme 90% des ex-salariés, elle fait des marches blanches, mais aujourd'hui elle n'est pas là!".
Un rassemblement pour "redynamiser les esprits"
Tous manifestaient donc leur solidarité ce matin, de part et d'autre de la grille du Conseil général. Paul Junot, secrétaire général de la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens), expliquait qu'aujourd'hui, ils avaient préféré "la qualité à la quantité". Car même s'ils n'étaient pas venus en masse, les participants au mouvement de soutien avaient chacun leur mot à dire.
Ligue des droits de l'homme, CFTC, MTKR, ADEFA, SAIPER, CGTR, Femmes du sud en action, tous ont répondu présent à l'appel de l'ex-ARAST. Paul Junot justifiait par ailleurs cette rencontre en évoquant un "rassemblement pour avoir une convergence des points de vue, car ils est lassant de s'auto-emprisonner de la sorte, il fallait que les ex-employés voient des gens pour re-dynamiser un peu leur esprit".
En attendant, les treize derniers occupants du hall du Palais de la Source resteront "jusqu'au moins mardi", a précisé le secrétaire général CFTC.


