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Le message fort d’un magistrat de la cour d’appel: « On ne frappe pas une femme, même avec des fleurs »

Ce jeudi matin était plutôt calme à la cour d’appel de Saint-Denis. Bon nombre d’affaires ont été renvoyées ou les appelants ont changé d’avis et ont retiré leur appel. Un des détenus – condamné à 12 mois de prison, dont 4 avec sursis en première instance – s’est d’ailleurs retrouvé devant la cour, mais à cause […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 12 décembre 2019 à 14H31

Ce jeudi matin était plutôt calme à la cour d’appel de Saint-Denis. Bon nombre d’affaires ont été renvoyées ou les appelants ont changé d’avis et ont retiré leur appel. Un des détenus – condamné à 12 mois de prison, dont 4 avec sursis en première instance – s’est d’ailleurs retrouvé devant la cour, mais à cause d’un problème de communication avec son avocat, a informé les magistrats qu’il n’avait en fait jamais souhaité faire appel.
 
« Vous pouvez vous désister, tout simplement, lui informe le magistrat qui présidait l’audience, Yann Bouchare, avant de poursuivre, ce serait d’ailleurs la chose la plus intelligente que vous ayez faite. – Je pense aussi », lui répond le détenu. Affaire close.
 
Mais, et cela est malgré tout rare, le magistrat a voulu faire passer un message à l’homme en face de lui. Dans une salle vide hormis la présence des trois magistrats, l’avocat général, le greffier et trois journalistes, il ne cache pas les faits. « Parce que sauté à pieds joints et casser un tabouret sur une femme, il faut le faire. On aurait pu se retrouver aux Assises. On ne frappe pas une femme même avec des fleurs. Je sais qu’il y a beaucoup de mouvements en ce moment. Mais simplement, une femme, c’est la base. On est tous issus d’une femme alors on leur doit le même respect que l’on doit à sa mère. Et je vais vous dire, l’alcool n’y est pour rien ». Il poursuit : « Vous êtes intelligent, mais quand vous buvez vous êtes un crétin fini. L’année se termine bien pour vous, vous avez beaucoup de chance que ça n’ait pas plus mal tourné. Profitez-en », avant de rappeler qu’en cas d’appel, le parquet aurait requis une peine bien plus importante et la cour aurait sûrement suivi. « J’espère ne jamais vous revoir ».
 

 

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