Les habitants de Saint-Martin font face, après le passage de l’ouragan Irma, à une autre menace : celle de bandes organisées prêtes à tout piller. Avec la destruction d’une bonne partie des infrastructures de l’île et l’absence de forces de police pour y faire régner l’ordre, les vols non alimentaires se poursuivent, installant un climat d'insécurité.
Les premiers pillages ont commencé dès mercredi et le début de l’accalmie après le passage dévastateur d’Irma, ouragan ayant atteint une puissance jamais relevée jusque-là.
Ce vendredi, lors d’un point de situation, la ministre des Outre-mer a confirmé que de nombreuses scènes de pillage avaient été constatées. "Ce n’est pas toujours pour des besoins d’eau ou des besoins alimentaires. Moi quand je suis passée il s’agissait de télévisions", a pu constater Annick Girardin.
200 gendarmes en renfort
Si les scènes de pillage de magasins alimentaires n’ont pas surpris en pareille circonstance, les habitants de l’île craignent désormais pour leur propres biens. Certains restent barricadés, et vire armés, depuis le passage de l’ouragan, de peur d’être pillés par des "bandes organisées", qui effectuent des repérages pour des vols ciblés d’objets de valeur cette fois. Des magasins d’électroménager ont par exemple été vidés.
200 militaires doivent arriver en renfort sur l’île dévastée. Au total, près de 400 gendarmes vont être à pied d'œuvre dans les prochaines heures. En plus des gendarmes mobiles, dont la mission est de protéger les sinistrés et les biens, une vingtaine d'experts de l'Unité de gendarmerie d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) ont décollé jeudi soir de l'aéroport de Roissy direction la Guadeloupe, en transit, avant de gagner Saint-Martin.
Déjà critique, la situation pourrait encore s'aggraver avec l'ouragan de force 4 José dans quelques heures.
Les premiers pillages ont commencé dès mercredi et le début de l’accalmie après le passage dévastateur d’Irma, ouragan ayant atteint une puissance jamais relevée jusque-là.
Ce vendredi, lors d’un point de situation, la ministre des Outre-mer a confirmé que de nombreuses scènes de pillage avaient été constatées. "Ce n’est pas toujours pour des besoins d’eau ou des besoins alimentaires. Moi quand je suis passée il s’agissait de télévisions", a pu constater Annick Girardin.
200 gendarmes en renfort
Si les scènes de pillage de magasins alimentaires n’ont pas surpris en pareille circonstance, les habitants de l’île craignent désormais pour leur propres biens. Certains restent barricadés, et vire armés, depuis le passage de l’ouragan, de peur d’être pillés par des "bandes organisées", qui effectuent des repérages pour des vols ciblés d’objets de valeur cette fois. Des magasins d’électroménager ont par exemple été vidés.
200 militaires doivent arriver en renfort sur l’île dévastée. Au total, près de 400 gendarmes vont être à pied d'œuvre dans les prochaines heures. En plus des gendarmes mobiles, dont la mission est de protéger les sinistrés et les biens, une vingtaine d'experts de l'Unité de gendarmerie d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) ont décollé jeudi soir de l'aéroport de Roissy direction la Guadeloupe, en transit, avant de gagner Saint-Martin.
Déjà critique, la situation pourrait encore s'aggraver avec l'ouragan de force 4 José dans quelques heures.
Stupeur et inquiétude à #StMartin et #StBarth. Priorités: restaurer l'ordre public et coordonner les moyens. Ensuite reconstruire. #Irma pic.twitter.com/asM1tP1z6d
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 8 septembre 2017