
"Le marché du crédit à la Réunion reste relativement concentré". Le rapport annuel de l'IEDOM de l'année écoulée dresse le constat d'une "concentration importante mais ne représentant a priori pas de risque majeur de défaut de concurrence" relève l'institut qui a présenté mardi 5 juillet son rapport d'activité 2010.
Au 31 décembre 2010, l'IEDOM dénombre dix banques (5 commerciales et 5 banques mutualistes et coopératives) et onze sociétés financières, soumises à la loi bancaire, implantées dans le département.
Concernant les 5 banques commerciales, leur nombre n'a pas varié depuis 2005. Il en est de même pour les banques mutualistes et coopératives.
Par ailleurs, quatre institutions financières spécialisées (parmi lesquelles la Caisse des dépôts et consignations) interviennent également dans le département, et sont considérées comme installées localement. Leur nombre n'a pas bougé depuis 2005 également.
L'emprise des banques mutualistes stagne
Le marché du crédit à la Réunion reste relativement concentré, en dépit de l'augmentation du nombre d'établissements qui y interviennent constate le document. Le marché de la collecte d'épargne présente une concentration plus importante que le marché de l'offre de crédits, au sein duquel le marché des crédits aux particuliers apparaît plus concurrentiel que le marché des crédits aux sociétés non financières.
Particularité : le marché local de la distribution du crédit est toujours dominé par le groupe des banques mutualistes, qui détiennent au 31 décembre 2010 une part de marché globale de 46,7%. La part de marché des banques mutualistes est relativement stable depuis 2005, alors qu'elle avait très fortement cru entre 2001 et 2004 (+9 points de parts de marché).
Les quatre banques commerciales et la Banque Postale affichent quant à elles une part de marché de 36%, en légère progression sur ces dernières années. Les banques commerciales regagnent depuis 2005 le terrain perdu entre 2000 et 2004 (-6 points de parts de marché), en raison du développement de la Banque Postale dans la distribution de crédits, et de l'adossement de la BFCOI à la Société Générale qui lui a permis de se repositionner comme un intervenant majeur sur le marché réunionnais.
Les sociétés financières plus impactées par la crise que les banques
Enfin, les sociétés financières continuent de perdre en 2010 des parts de marché (-0,9 point à 17,3%). Cette baisse de leur production de crédits, entamée depuis 2008 en raison de la crise économique (qui a surtout affecté les ventes d'automobiles et les biens d'équipements professionnels) continue d'impacter leur rentabilité. A la différence des banques, ces sociétés financières n'ont pas pu trouver de relais de croissance dans d'autres formes de facturation, alors même qu'elles sont également confrontées à une montée des risques de non remboursement.
Au 31 décembre 2010, l'IEDOM dénombre dix banques (5 commerciales et 5 banques mutualistes et coopératives) et onze sociétés financières, soumises à la loi bancaire, implantées dans le département.
Concernant les 5 banques commerciales, leur nombre n'a pas varié depuis 2005. Il en est de même pour les banques mutualistes et coopératives.
Par ailleurs, quatre institutions financières spécialisées (parmi lesquelles la Caisse des dépôts et consignations) interviennent également dans le département, et sont considérées comme installées localement. Leur nombre n'a pas bougé depuis 2005 également.
L'emprise des banques mutualistes stagne
Le marché du crédit à la Réunion reste relativement concentré, en dépit de l'augmentation du nombre d'établissements qui y interviennent constate le document. Le marché de la collecte d'épargne présente une concentration plus importante que le marché de l'offre de crédits, au sein duquel le marché des crédits aux particuliers apparaît plus concurrentiel que le marché des crédits aux sociétés non financières.
Particularité : le marché local de la distribution du crédit est toujours dominé par le groupe des banques mutualistes, qui détiennent au 31 décembre 2010 une part de marché globale de 46,7%. La part de marché des banques mutualistes est relativement stable depuis 2005, alors qu'elle avait très fortement cru entre 2001 et 2004 (+9 points de parts de marché).
Les quatre banques commerciales et la Banque Postale affichent quant à elles une part de marché de 36%, en légère progression sur ces dernières années. Les banques commerciales regagnent depuis 2005 le terrain perdu entre 2000 et 2004 (-6 points de parts de marché), en raison du développement de la Banque Postale dans la distribution de crédits, et de l'adossement de la BFCOI à la Société Générale qui lui a permis de se repositionner comme un intervenant majeur sur le marché réunionnais.
Les sociétés financières plus impactées par la crise que les banques
Enfin, les sociétés financières continuent de perdre en 2010 des parts de marché (-0,9 point à 17,3%). Cette baisse de leur production de crédits, entamée depuis 2008 en raison de la crise économique (qui a surtout affecté les ventes d'automobiles et les biens d'équipements professionnels) continue d'impacter leur rentabilité. A la différence des banques, ces sociétés financières n'ont pas pu trouver de relais de croissance dans d'autres formes de facturation, alors même qu'elles sont également confrontées à une montée des risques de non remboursement.