
"La communication est rompue avec la direction, il n'y a plus d'écoute et une forme d'indifférence sur nos problèmes quotidiens", explique un chauffeur de bus, employé depuis 22 ans sur le réseau Citalis. Le ras-le-bol prédomine dans cette journée de grève. "Ils nous arrivent un problème sur la ligne, c'est comme si de rien n'était. La direction ne vient pas prendre le temps de nous écouter que l'on repart sur une autre rotation", poursuit-il.
Ce chauffeur de bus prend l'exemple d'un collègue, engagé en CDD, impliqué dans un accident mortel et qui a repris le service le lendemain de l'accident. "On nous dit que si nous avons un problème il faut nous rapprocher du CHSCT (Comité hygiène, sécurité et conditions de travail ndlr), mais rien n'est fait. C'est de la maltraitance. Je n'ai pas d'autres mots", lâche-t-il amèrement.
Pour lui, un détail démontre tout le problème de la sécurité sur le réseau Citalis. "Nos pédales d'urgence pour alerter le central ne fonctionne plus. On nous a donné des portables à la place. Là où l'on pouvait alerter la sécurité en toute discrétion on ne peut plus le faire", explique-t-il.
Parmi les salariés grévistes, les syndicats rappellent les grandes lignes de ce mouvement d'une journée. "C'est un ras-le-bol général. On dit stop à la violence et on demande à la direction de mettre en place des moyens nécessaires pour l'enrayer", explique Chantal Maillot, déléguée syndicale à la CFE-CGC chez Citalis.
"Il nous faut de la sécurité dans les locaux et dans les bus. Aujourd'hui ce n'est pas le cas", ajoute-t-elle. La déléguée syndicale regrette le "manque d'accompagnement" de la part de la direction de Citalis suite à une agression ou un accident impliquant un chauffeur.
En tout 76 chauffeurs de bus sont en grève ce lundi. Une grève non reconductible.
Ce chauffeur de bus prend l'exemple d'un collègue, engagé en CDD, impliqué dans un accident mortel et qui a repris le service le lendemain de l'accident. "On nous dit que si nous avons un problème il faut nous rapprocher du CHSCT (Comité hygiène, sécurité et conditions de travail ndlr), mais rien n'est fait. C'est de la maltraitance. Je n'ai pas d'autres mots", lâche-t-il amèrement.
Pour lui, un détail démontre tout le problème de la sécurité sur le réseau Citalis. "Nos pédales d'urgence pour alerter le central ne fonctionne plus. On nous a donné des portables à la place. Là où l'on pouvait alerter la sécurité en toute discrétion on ne peut plus le faire", explique-t-il.
Parmi les salariés grévistes, les syndicats rappellent les grandes lignes de ce mouvement d'une journée. "C'est un ras-le-bol général. On dit stop à la violence et on demande à la direction de mettre en place des moyens nécessaires pour l'enrayer", explique Chantal Maillot, déléguée syndicale à la CFE-CGC chez Citalis.
"Il nous faut de la sécurité dans les locaux et dans les bus. Aujourd'hui ce n'est pas le cas", ajoute-t-elle. La déléguée syndicale regrette le "manque d'accompagnement" de la part de la direction de Citalis suite à une agression ou un accident impliquant un chauffeur.
En tout 76 chauffeurs de bus sont en grève ce lundi. Une grève non reconductible.

Piquet de grève devant le dépôt du Chaudron