Grand-Anse : la plage carte postale par excellence. Prisée des photographes assurés d’une belle prise, elle l’est aussi des vacanciers en recherche d’exotisme et d’un emplacement gratuit pour les vacances d’été. Résultat : le site connaît un succès qui ne se dément pas depuis des années.
Mais la fête a trop duré, admet aujourd’hui Guito Ramoune, maire PS de Petite-Ile. Un arrêté municipal en date du 19 décembre 2011 précise les contours de l’interdiction. L’installation de groupes électrogènes, de réfrigérateurs ou les sonos ne sont désormais plus acceptés. C’était déjà le cas auparavant mais la tolérance opérait.
Aujourd’hui, le camping accepté selon la mairie est celui d’un camping d’appoint, léger, facilement démontable au petit matin et surtout non bruyant. Les visiteurs venus admirer le site, touristes y compris, repartaient en effet étonnés d’une telle appropriation de la plage. Défigurée par la traditionnelle bâche bleue, voire par la musique forcément trop forte.
Devant cette interdiction, les campeurs mettent la commune face à une autre de ses responsabilités. « Que la mairie nous propose un autre site où camper à faible coût ! » demandent déjà certains campeurs qui invoquent « la tradition » comme prétexte à cette fin d’année passée à même le sable.
Si le message informatif doit jouer à plein jusqu’à cette fin de semaine, pas sûr que la police municipale et nationale qui travaillent de concert prolongeront la tolérance jusqu’au week-end. Les campeurs sont prévenus.