Au lendemain de la Pentecôte, jour de célébration de la venue de l’Esprit Saint sur Terre chez les chrétiens, le lundi de Pentecôte est un jour férié depuis 1886 en France.
Voilà bientôt 20 ans que ce jour n’est plus tout à fait chômé, au profit d’une journée de solidarité. Celle-ci a été décidée par le Premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, à la suite d’une canicule dévastatrice en métropole survenue en 2003. Les salariés travaillent alors sans être payés durant cette journée en” faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées ».
Mais la situation change de nouveau en 2008. La journée de solidarité n’est plus obligatoirement fixée le lundi de Pentecôte. Un autre jour peut être défini selon un accord collectif ou par l’employeur.
Si l’employeur choisit de maintenir la journée de solidarité le lundi de Pentecôte, ce qui est généralement le cas, les salariés sont alors tenus de travailler, et ce, sans être rémunérés en supplément.
Les travailleurs qui le souhaitent peuvent tout de même, avec l’accord de l’employeur, poser un jour de congés payés, un RTT ou un congé sans solde sur cette journée.
Il est à noter que les stagiaires et apprentis ne sont pas concernés par la journée de solidarité et n’ont donc pas à travailler ce jour-là.