Au bord de tes plages qu’on voyait idylliques,
Bien des navigateurs, croyant à l’avenir
D’une vie meilleure, répondant au désir
Qui taraudait ainsi leurs âmes romantiques,
Débarquèrent un jour en chantant des cantiques,
Pour remercier le ciel de pouvoir assouvir
Leur désir de conquête et celui d’asservir
Ce gros bloc émergé de rochers basaltiques.
Mais la douceur de l’air et l’ampleur de la flore,
Explosion de beauté dans l’éclat de l’aurore,
Surprirent ces forbans aux cœurs bien endurcis.
Ils virent dans cette île aux Murs diaboliques
Encerclant des plateaux et des ténébreux cirques,
Le milieu fabuleux pour larguer leurs soucis.
Max