Les résultats de cette étude menée par le Centre national indien de lutte contre la maladie et le Bureau indien des centres pour le contrôle et la prévention de la maladie a été publiée cette semaine dans le journal médical The Lancet.
Les chercheurs précisent que ce n’est pas le letchi en lui-même qui est dangereux, mais le fait de le manger à jeun. Souvent, les enfants en avaient mangé alors qu’ils étaient en hypoglycémie, car en sous-nutrition.
Le méthylène cyclopropyl-glycine, qui est produit chimique contenu dans le letchi, engendrait alors des convulsions et des comas pouvant s’avérer fatals. En outre, moins le fruit est mûr, plus les toxines présente à l’intérieur sont élevées.
Par ailleurs, les scientifiques estiment qu’il existe une part de génétique dans le développement de la maladie, certains enfants tombent malades et d’autres pas.
Alors que les résultats sont connus depuis 2015, les autorités sanitaires ont demandé aux parents de vérifier que leur enfant mange le soir et de limiter leur consommation de letchi. En deux ans, le nombre de cas rapportés a été réduit de moitié.