Une mineure de 15 ans a porté plainte il y a plus d’un an pour agression sexuelle. La particularité du dossier : il met en cause un professionnel de santé.
Le père de famille de 40 ans avait été interpellé et placé en garde à vue début février. S’étant tailladé le cou avec une cuillère en plastique, il avait été soigné en hôpital psychiatrique pendant une quinzaine de jours. Déféré ensuite devant le parquet, il a été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineurs et placé en détention provisoire.
Mais voilà que deux semaines de détention lui ont largement suffi ; le détenu a fait appel de cette décision et se trouvait donc ce mardi devant la chambre de l’instruction qui a décidé que oui, il était plus prudent de le maintenir derrière les barreaux en attendant son procès.
Devant les magistrats, il a avoué la majorité des faits : "Je me suis rendu compte de beaucoup de choses. J’avais des choses à assumer comme le fait que j’ai créé beaucoup de souffrance".
L’adolescente avait en effet expliqué à la police que les rendez-vous avec son kiné étaient fréquents et les attouchements, systématiques ; le professionnel allant même jusqu’à sortir son sexe. Sa mère ne comprenant pas pourquoi elle reculait devant ses rendez-vous, la victime a fini par en parler à sa conseillère de collège.
Des témoignages concordants et un comportement suspect
Le prévenu a d’abord nié les faits, avant d’avouer, puis de crier au complot et d’accuser ses confrères. Car ses collègues affirmaient avoir remarqué son comportement suspect. Sans parler du porno visionné au travail, ainsi que la consommation d’alcool.
Ce qui dérange davantage, ce sont les témoignages d’autres collégiennes, notamment des stagiaires. Et cette plainte en 2011 d’une adolescente, qui s’est conclue en une affaire classée sans suite, n’arrange pas la situation de ce kinésithérapeute.
Il avoue que depuis, un protocole avait été mis en place pour permettre aux collègues de regarder par un box dans la salle de soins et que les portes devaient rester déverrouillées. Mais la police n’a trouvé aucune preuve de cela dans le cabinet et aucun collègue n’affirme en être au courant. Le détenu assure même avoir soigné tant de jeunes filles à cause du comportement déplacé de son collègue, et afin de les protéger.
L’avocate générale, en demandant à ce que le détenu soit maintenu en détention, a rappelé que lors de son séjour en hôpital psychiatrique, le suspect en avait profité pour contacter sa secrétaire pour lui demander les contacts de ses patientes.
Le père de famille de 40 ans avait été interpellé et placé en garde à vue début février. S’étant tailladé le cou avec une cuillère en plastique, il avait été soigné en hôpital psychiatrique pendant une quinzaine de jours. Déféré ensuite devant le parquet, il a été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineurs et placé en détention provisoire.
Mais voilà que deux semaines de détention lui ont largement suffi ; le détenu a fait appel de cette décision et se trouvait donc ce mardi devant la chambre de l’instruction qui a décidé que oui, il était plus prudent de le maintenir derrière les barreaux en attendant son procès.
Devant les magistrats, il a avoué la majorité des faits : "Je me suis rendu compte de beaucoup de choses. J’avais des choses à assumer comme le fait que j’ai créé beaucoup de souffrance".
L’adolescente avait en effet expliqué à la police que les rendez-vous avec son kiné étaient fréquents et les attouchements, systématiques ; le professionnel allant même jusqu’à sortir son sexe. Sa mère ne comprenant pas pourquoi elle reculait devant ses rendez-vous, la victime a fini par en parler à sa conseillère de collège.
Des témoignages concordants et un comportement suspect
Le prévenu a d’abord nié les faits, avant d’avouer, puis de crier au complot et d’accuser ses confrères. Car ses collègues affirmaient avoir remarqué son comportement suspect. Sans parler du porno visionné au travail, ainsi que la consommation d’alcool.
Ce qui dérange davantage, ce sont les témoignages d’autres collégiennes, notamment des stagiaires. Et cette plainte en 2011 d’une adolescente, qui s’est conclue en une affaire classée sans suite, n’arrange pas la situation de ce kinésithérapeute.
Il avoue que depuis, un protocole avait été mis en place pour permettre aux collègues de regarder par un box dans la salle de soins et que les portes devaient rester déverrouillées. Mais la police n’a trouvé aucune preuve de cela dans le cabinet et aucun collègue n’affirme en être au courant. Le détenu assure même avoir soigné tant de jeunes filles à cause du comportement déplacé de son collègue, et afin de les protéger.
L’avocate générale, en demandant à ce que le détenu soit maintenu en détention, a rappelé que lors de son séjour en hôpital psychiatrique, le suspect en avait profité pour contacter sa secrétaire pour lui demander les contacts de ses patientes.