Le jour où les Réunionnais découvraient le Concorde en même temps que Valéry Giscard d’Estaing
Le 20 octobre 1976, le Concorde se posait pour la première fois sur le sol réunionnais. Avec à son bord, le chef d'Etat Valéry Giscard d'Estaing.
Ecrit par Nicolas Payet – le jeudi 03 décembre 2020 à 09H52
C’était il y a 44 ans. Le 20 octobre 1976, les Réunionnais découvraient pour la première fois le Concorde, cet avion de ligne supersonique, et à son bord, Valéry Giscard d’Estaing. L’ancien chef d’Etat, [décédé ce mercredi des suites du Covid-19]urlblank:https://www.zinfos974.com/Deces-de-Valery-Giscard-d-Estaing-des-suites-du-coronavirus_a163544.html , était le deuxième président de la République à poser les pieds à La Réunion (le premier étant le général de Gaulle).
Valéry Giscard d’Estaing avait été accueilli à l’aéroport par près de 70 000 personnes, selon la presse écrite de l’époque.
« Triomphe pour Giscard », avait titré le
JIR dans son journal paru le lendemain. Le président, qui était attendu par le député-maire Auguste Legros, s’était ensuite rendu à la mairie de Saint-Denis.
Dans une [allocution]urlblank:https://www.elysee.fr/valery-giscard-d-estaing/1976/10/20/allocution-de-m-valery-giscard-destaing-au-chaudron-saint-denis-ile-de-la-reunion-mercredi-20-octobre-1976 prononcée le jour de son arrivée au Chaudron, celui qui avait fait abaisser l’âge du droit de vote de 21 à 18 ans s’était adressé aux jeunes Réunionnais : « Je voudrais enfin vous demander non seulement de garder votre liberté de jugement, mais de développer votre esprit de jugement. Pour rester des citoyens indépendants et libres, il ne faut pas vous laisser endoctriner par des systèmes d’explications qui cherchent à simplifier les choses et à faire appel aux instincts de la démagogie et de la facilité. Les jeunes Français ont le droit de choisir et de juger eux-même leur avenir. Ils ont mieux à faire que de s’insérer dans un long cheminement de cortèges et de manifestations qui ne les conduira nulle part », avait-il déclaré.
VGE, homme de droite, s’était également rendu à Saint-Louis (alors ville PCR) pour y affirmer son opposition à l’autonomie.