Chaque année, il avance ; cette année, c’est le 2 août. En 2016, le 8 août. En 2000, fin septembre. Cela signifie qu’en 7 mois, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la Terre peut fabriquer en 1 an. En continuant ainsi, on surexploite les écosystèmes et on compromet leurs capacités de régénération.
Les causes sont connues : accroissement démographique, surconsommation en énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). Les leviers sur lesquels on peut agir sont également connus : 60% de notre empreinte écologique (EE) est liée aux gaz à effet de serre, il faut donc limiter la production électrique des centrales à fuel ou à charbon, et a contrario déployer les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la sobriété énergétique, diminuer notre EE alimentaire, en agissant sur la préservation forestière, les consommation de viande animale, en évitant ces 30% de gaspillage alimentaire, et en promouvant les techniques respectueuses de l’environnement comme l’agro-écologie ou la permaculture.
Donc nous consommons en moyenne 1.7 planètes (rapport de 365 jours à 214, le 2 août étant le 214ème jour de l’année). Ce chiffre témoigne de la demande de l’Homme sur la Nature. Le Jour du Dépassement est le jour où l’on dépasse la quantité de ressources que la Terre peut fournir en un an. On le calcule en faisant le rapport de l’EE à la biocapacité.
L’indicateur d’EE est certes simpliste, et comme tout indicateur agrégé, il a ses limites. Mais il montre des tendances et surtout sensibilise le public pour le changement d’état d’esprit. L’EE mesure la surface terrestre dont nous avons besoin pour produire les ressources que nous utilisons, comme la nourriture, les terrains à bâtir, le bois, les produits de la mer et les forêts, que nous détruisons alors qu’elles absorbent le CO2. On peut la calculer, allez sur le site : http://www.footprintcalculator.org .
La biocapacité mesure la surface biologiquement productive qui est disponible pour fournir les biens et les services écologiques dont nous avons besoin comme les forêts, les zones de pêche, de culture, de pâturage, y compris les aires citadines. Elle est assez stable, de 12 milliards d’ha. En comparant EE et biocapacité, on établit un rapport, qui est actuellement de 1.7. Soit 1.7 planète pour l’ensemble des habitants de la planète Terre. On comprend aisément que la croissance démographique ne va pas arranger cela.
Pas de doute, nous creusons le déséquilibre. Les coûts de ce dépassement sont évidents chaque jour, en déforestation, sécheresse, perte de biodiversité, et accumulation de CO2 dans l’atmosphère. Il y a aussi un fort impact économique : comment imaginer qu’un pays puisse disposer d’une économie saine sans disposer des ressources suffisantes pour la faire tourner ? La dépendance aux importations a un coût.
Les émissions de CO2 pèsent lourd dans l’EE, c’est l’empreinte carbone : environ 60% de l’EE mondiale. Calculez votre propre EE avec le calculateur de GlobalFootprintNetwork, adresse ci-dessus. Ludique et instructif.
Les causes sont connues : accroissement démographique, surconsommation en énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). Les leviers sur lesquels on peut agir sont également connus : 60% de notre empreinte écologique (EE) est liée aux gaz à effet de serre, il faut donc limiter la production électrique des centrales à fuel ou à charbon, et a contrario déployer les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la sobriété énergétique, diminuer notre EE alimentaire, en agissant sur la préservation forestière, les consommation de viande animale, en évitant ces 30% de gaspillage alimentaire, et en promouvant les techniques respectueuses de l’environnement comme l’agro-écologie ou la permaculture.
Donc nous consommons en moyenne 1.7 planètes (rapport de 365 jours à 214, le 2 août étant le 214ème jour de l’année). Ce chiffre témoigne de la demande de l’Homme sur la Nature. Le Jour du Dépassement est le jour où l’on dépasse la quantité de ressources que la Terre peut fournir en un an. On le calcule en faisant le rapport de l’EE à la biocapacité.
L’indicateur d’EE est certes simpliste, et comme tout indicateur agrégé, il a ses limites. Mais il montre des tendances et surtout sensibilise le public pour le changement d’état d’esprit. L’EE mesure la surface terrestre dont nous avons besoin pour produire les ressources que nous utilisons, comme la nourriture, les terrains à bâtir, le bois, les produits de la mer et les forêts, que nous détruisons alors qu’elles absorbent le CO2. On peut la calculer, allez sur le site : http://www.footprintcalculator.org .
La biocapacité mesure la surface biologiquement productive qui est disponible pour fournir les biens et les services écologiques dont nous avons besoin comme les forêts, les zones de pêche, de culture, de pâturage, y compris les aires citadines. Elle est assez stable, de 12 milliards d’ha. En comparant EE et biocapacité, on établit un rapport, qui est actuellement de 1.7. Soit 1.7 planète pour l’ensemble des habitants de la planète Terre. On comprend aisément que la croissance démographique ne va pas arranger cela.
Pas de doute, nous creusons le déséquilibre. Les coûts de ce dépassement sont évidents chaque jour, en déforestation, sécheresse, perte de biodiversité, et accumulation de CO2 dans l’atmosphère. Il y a aussi un fort impact économique : comment imaginer qu’un pays puisse disposer d’une économie saine sans disposer des ressources suffisantes pour la faire tourner ? La dépendance aux importations a un coût.
Les émissions de CO2 pèsent lourd dans l’EE, c’est l’empreinte carbone : environ 60% de l’EE mondiale. Calculez votre propre EE avec le calculateur de GlobalFootprintNetwork, adresse ci-dessus. Ludique et instructif.