Le jeune Dionysien de 21 ans accusé de viol sur quatre victimes dont deux mineures a été condamné à 16 ans de réclusion par la cour criminelle ce vendredi 29 novembre après quatre jours de procès.
Le procès s’est tenu à huis clos pour préserver l’anonymat des victimes. Parmi elles, la collégienne qui dépose plainte en septembre 2016. Elle raconte qu’un homme l’avait abordée alors qu’elle rentrait du collège à Saint-Denis. Deux jours auparavant, il l’appelait pour fixer un rendez-vous et une fois chez la jeune fille, il l’aurait plaquée contre le lit, menacée, puis violée.
Nicolas Beausillon sera alors convoqué au commissariat. Selon lui, le rapport était consenti mais lorsqu’elle a commencé à "se comporter bizarrement", il avait arrêté. Mais le jeune n’en finira pas là. Au mois de janvier, une jeune femme se présente également au commissariat. Alors qu’elle faisait son jogging, un homme la menace, la violente et lui impose une fellation. Le sperme retrouvé sur son t-shirt est bien celui de Nicolas Beausillon. Il est alors placé en garde à vue en février mais nie ces derniers faits de viol.
Des plaintes en cascade
Puis c’est au tour d’une autre femme de déposer plainte. Après une nuit en boîte à Saint-Denis, elle l’aurait rencontré et il lui aurait aussi imposé une fellation au niveau du bord de mer.
Mais alors qu’il est en garde en vue, deux jeunes filles se présentent également au commissariat et déclarent avoir subi des faits similaires. L’une d’elle est son ex-compagne qui affirme avoir été victime de violences et viols pendant leurs relations. Elles identifieront une autre victime de 17 ans qui raconte des faits survenus alors qu’elle était mineure : un viol alors qu’elle se trouvait en soirée à Saint-Gilles.
Des faits que Nicolas Beausillon ne reconnaît pas ; se cachant derrière le prétexte que les rapports étaient consentis. Pas étonnant, sachant qu’il se trouve en détention avec un surveillant qui s’avère être le père de cette dernière victime. Car son séjour en prison n’a pas été de tout repos. Transféré de Domenjod à Saint-Pierre, il affirme avoir alors été menacé par un surveillant de la prison du sud. C’est ce surveillant - par ailleurs placé sous contrôle judiciaire pour des attouchements sur ses belles-filles - qui l’aurait forcé à avoir un rapport sexuel avec un co-détenu. Ce co-détenu a d’ailleurs porté plainte contre Nicolas Beausillon pour viol.
Plus tôt en ce dernier jour de procès, l'avocat général avait requis une peine "pas inférieure à 18 ans". Nicolas Beausillon a finalement été condamné à 16 ans de réclusion criminelle.
Le procès s’est tenu à huis clos pour préserver l’anonymat des victimes. Parmi elles, la collégienne qui dépose plainte en septembre 2016. Elle raconte qu’un homme l’avait abordée alors qu’elle rentrait du collège à Saint-Denis. Deux jours auparavant, il l’appelait pour fixer un rendez-vous et une fois chez la jeune fille, il l’aurait plaquée contre le lit, menacée, puis violée.
Nicolas Beausillon sera alors convoqué au commissariat. Selon lui, le rapport était consenti mais lorsqu’elle a commencé à "se comporter bizarrement", il avait arrêté. Mais le jeune n’en finira pas là. Au mois de janvier, une jeune femme se présente également au commissariat. Alors qu’elle faisait son jogging, un homme la menace, la violente et lui impose une fellation. Le sperme retrouvé sur son t-shirt est bien celui de Nicolas Beausillon. Il est alors placé en garde à vue en février mais nie ces derniers faits de viol.
Des plaintes en cascade
Puis c’est au tour d’une autre femme de déposer plainte. Après une nuit en boîte à Saint-Denis, elle l’aurait rencontré et il lui aurait aussi imposé une fellation au niveau du bord de mer.
Mais alors qu’il est en garde en vue, deux jeunes filles se présentent également au commissariat et déclarent avoir subi des faits similaires. L’une d’elle est son ex-compagne qui affirme avoir été victime de violences et viols pendant leurs relations. Elles identifieront une autre victime de 17 ans qui raconte des faits survenus alors qu’elle était mineure : un viol alors qu’elle se trouvait en soirée à Saint-Gilles.
Des faits que Nicolas Beausillon ne reconnaît pas ; se cachant derrière le prétexte que les rapports étaient consentis. Pas étonnant, sachant qu’il se trouve en détention avec un surveillant qui s’avère être le père de cette dernière victime. Car son séjour en prison n’a pas été de tout repos. Transféré de Domenjod à Saint-Pierre, il affirme avoir alors été menacé par un surveillant de la prison du sud. C’est ce surveillant - par ailleurs placé sous contrôle judiciaire pour des attouchements sur ses belles-filles - qui l’aurait forcé à avoir un rapport sexuel avec un co-détenu. Ce co-détenu a d’ailleurs porté plainte contre Nicolas Beausillon pour viol.
Plus tôt en ce dernier jour de procès, l'avocat général avait requis une peine "pas inférieure à 18 ans". Nicolas Beausillon a finalement été condamné à 16 ans de réclusion criminelle.