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Le jeu du Twin Twin

Oui, je fais référence à la nouvelle pub d’un célèbre lunetier  » gagnant, gagnant  » ! Dressons le tableau : d’un côté un Président et son gouvernement qui envoient au feu une lampiste, madame El Komeri , pour engager une épreuve de fer dite  » loi travail « . Procédé bien connu à l’Assemblée où, souvent, un […]

Ecrit par Alain Nivet – le lundi 30 mai 2016 à 09H47

Oui, je fais référence à la nouvelle pub d’un célèbre lunetier  » gagnant, gagnant  » !

Dressons le tableau : d’un côté un Président et son gouvernement qui envoient au feu une lampiste, madame El Komeri , pour engager une épreuve de fer dite  » loi travail « . Procédé bien connu à l’Assemblée où, souvent, un député lambda qui a vu de la lumière à la chambre, qui y est entré,  est désigné pour balancer un projet de loi et en tester les réactions avant d’être proposé.

Le fusible Komeri est en train de fondre. Mais voilà ! ce faisant le gouvernement est dans une impasse, soulevant le mécontentement des français prêts au travail  et dans l’impossibilité de s’y rendre. Je ne vous dresserai pas les effets directs et dégâts collatéraux de cette  » Komerie  » sur l’économie nationale. Je ne vous narrerai pas l’impuissance du gouvernement à faire régner la loi sur le territoire français alors qu’une compagnie de CRS est capable de rétablir l’ordre manu militari et sans confettis ni musique de chambre.

Mais voilà, quelle est la volonté de la chaine de commandent avec, à l’origine, le Président ? En passant, j’ai un profond respect pour les forces de l’ordre qui voient leurs collègues tabassés, humiliés, blessés et qui ne peuvent répondre à la provocation, donc exercer leur mission de protection du citoyen et des biens, à cause de la carence de l’autorité.

Et puis il y a le coucou de la CGT, je cite : Philippe Martinez.
Ah ! Il vole bas le coucou et il essaye de trouver une sortie honorable à une situation non maîtrisée et qui nuit à l’avenir de la CGT. Si ,au début, ce combat syndical se voulait se situer dans les clous de la mission syndicaliste, il a vite tourné en une reconquête de la place de leader syndical perdue au profit de la CFDT. Mais voilà, la CGT s’enlise, ne peut plus reculer au risque de se faire discréditer par sa masse. L’impasse quoi ! Car une négociation avec le gouvernement avec pour objet le repli des dépôts occupés serait un aveu de faiblesse.

Alors, le Dieu des perdants propose deux portes de sorties : une pour ce gouvernement aux abois, et une pour une CGT en perte de confiance et de crédibilité.

Le deal : le gouvernement :  « tu me laisses libérer les dépôts de carburant par les forces de Police et je sors vainqueur de ce bras de fer, et tu peux te retirer la tête haute d’une situation que tu ne contrôles plus en prétextant que tu as cédé sous la  pression policière ».

Mais plus personne n’est dupe.
Vivement demain.
 
Alain NIVET
Bellepierre

 

 

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