Le SAFPTR dénonce "une situation alarmante" des agents au sein de la CASUD. Sans réponse à leurs demandes de rendez-vous avec la direction et la présidence, le syndicat majoritaire au sein de l'intercommunalité a déposé un préavis de grève illimitée pour mardi 12 septembre. Transport scolaire, les déchetteries ou encore les services administratifs devraient être touchés, indique Frédéric Fontaine, délégué syndical.
Le syndicat souhaite ainsi dénoncer l’absence de dialogue social, "le recrutement clientélisme" et demande la reprise du plan de titularisation, la revalorisation des bas salaires et le rétablissement des tickets restaurants. Mais la première revendication du syndicat concerne "le management pathogène de la direction générale". Selon le SAFPTR, 7 personnes dont des cadres sont actuellement en arrêt de travail pour harcèlement. Parmi eux, un cadre à la CASUD en arrêt depuis juillet dernier. Ce jeudi dans les bureaux du syndicat, la juriste a souhaité confier dans quelles conditions elle a été, il y a un an, "mise au placard du jour au lendemain sans explication".
"Je pensais pouvoir échapper à la chasse aux sorcières"
Recrutée sur CV à ce poste pour les besoins de l’intercommunalité en 2011, l'agent, après un congé maternité et un changement de mandature, apprend qu’elle est mutée à la direction de l’aménagement. "Sans lien politique ni familiaux avec l’institution, je pensais pouvoir échapper à la chasse aux sorcières mais au fur et à mesure on m’a déchargée de dossiers pour faire appel à un prestataire extérieur, puis un jour demandé de déménager toutes mes affaires", décrit-elle. Affectée par cette mutation, la cadre souhaite se reconvertir et soumet une demande de congé de formation. Une demande refusée par sa hiérarchie pour "nécessité de service". "Refuser de me laisser partir c'est du harcèlement, de l'acharnement". Confrontée à une "situation psychologique très difficile", sa "carrière compromise", la directrice des affaires juridiques a décidé de saisir le juge des référés. Le délibéré est attendu pour les jours à venir. Une procédure pénale pour harcèlement moral va également être engagée.
"Le harcèlement moral est devenu systémique à la CASUD", regrette Frédéric Fontaine. Afin de se faire entendre, le SAFPTR tiendra un piquet de grève mardi devant le siège de la CASUD.
Le syndicat souhaite ainsi dénoncer l’absence de dialogue social, "le recrutement clientélisme" et demande la reprise du plan de titularisation, la revalorisation des bas salaires et le rétablissement des tickets restaurants. Mais la première revendication du syndicat concerne "le management pathogène de la direction générale". Selon le SAFPTR, 7 personnes dont des cadres sont actuellement en arrêt de travail pour harcèlement. Parmi eux, un cadre à la CASUD en arrêt depuis juillet dernier. Ce jeudi dans les bureaux du syndicat, la juriste a souhaité confier dans quelles conditions elle a été, il y a un an, "mise au placard du jour au lendemain sans explication".
"Je pensais pouvoir échapper à la chasse aux sorcières"
Recrutée sur CV à ce poste pour les besoins de l’intercommunalité en 2011, l'agent, après un congé maternité et un changement de mandature, apprend qu’elle est mutée à la direction de l’aménagement. "Sans lien politique ni familiaux avec l’institution, je pensais pouvoir échapper à la chasse aux sorcières mais au fur et à mesure on m’a déchargée de dossiers pour faire appel à un prestataire extérieur, puis un jour demandé de déménager toutes mes affaires", décrit-elle. Affectée par cette mutation, la cadre souhaite se reconvertir et soumet une demande de congé de formation. Une demande refusée par sa hiérarchie pour "nécessité de service". "Refuser de me laisser partir c'est du harcèlement, de l'acharnement". Confrontée à une "situation psychologique très difficile", sa "carrière compromise", la directrice des affaires juridiques a décidé de saisir le juge des référés. Le délibéré est attendu pour les jours à venir. Une procédure pénale pour harcèlement moral va également être engagée.
"Le harcèlement moral est devenu systémique à la CASUD", regrette Frédéric Fontaine. Afin de se faire entendre, le SAFPTR tiendra un piquet de grève mardi devant le siège de la CASUD.