Les cavaliers du groupe à cheval de la gendarmerie de La Réunion sont prêts pour une nouvelle campagne estivale. Leur présence sur la bande littorale de l’Hermitage a perduré depuis leur grand retour en 2016. Nous y étions à l’époque.
Mais l’effectif s’était considérablement réduit ces derniers temps. Seuls deux cavaliers en avaient la capacité à La Réunion. Ces quinze derniers jours, l’adjudant Thibaut Chartier est donc venu former du personnel au grade de Galop 5. Une séquence d'apprentissage qui permet de doubler désormais l’effectif équestre en le portant à quatre dans le département.
Formés à la "patrouille à cheval et à l’intervention professionnelle" sur l’ensemble des configurations qu’ils pourraient rencontrer en bord de mer, ces quatre gendarmes - dont trois réservistes - ont commencé leur patrouille ce vendredi avec en point de mire les vacances scolaires, propices aux attroupements et de faits délictueux, surtout au moment des fêtes.
Le moniteur équestre au régiment de la Garde républicaine est venu spécialement former le groupe à cheval de La Réunion. "Mon travail en tant que moniteur équestre en gendarmerie et moniteur d’intervention professionnelle en gendarmerie, est de former tout au long de l’année les personnels de mon escadron, à l’intervention professionnelle à cheval, à la pratique de la sécurité publique à cheval. On forme également les chevaux dès leur arrivée, à trois ans ils passent par une centre de formation et nous les récupérons à quatre ans, les éduquons pour aller en patrouille dans toute l’Ile-de-France et notamment au coeur de Paris. A l’issue de ce travail, nous assurons aussi le service protocolaire avec les mêmes chevaux", explique l’adjudant Chartier.
A l’Hermitage, c’est grâce à une convention passée avec le centre équestre "Club Hippique de l’Hermitage" que les chevaux sont mis à disposition des forces de l'ordre.
Parmi les quatre gendarmes formés, il y a un habitué du cheval pour en avoir pratiqué dans un club dans sa jeunesse. "J’étais d’active au départ puis j’ai pris la réserve pour continuer mon métier, pour apporter aux jeunes mon expérience de gendarme de terrain. Et puis là j’ai eu l’opportunité de retourner à des sources d’enfance. On m’a proposé de monter à cheval, j’avais déjà quelques notions", affirme Franck Delemarre, gendarme de réserve depuis 2016 et coéquipier d’Océan des neiges, son cheval attitré.
Sa mission consistera, durant les vacances, à assurer la sécurité des biens et des personnes sur la bande littorale de Saint-Paul. "Ça va être une découverte pour moi, mais je pense que l’association gendarme - cheval va permettre aux gens d’être plus détendus, moins agressifs", envisage-t-il cette approche différente avec le public.
En France, ils sont 450 gendarmes à former les rangs du régiment de cavaliers de la garde républicaine.
Mais l’effectif s’était considérablement réduit ces derniers temps. Seuls deux cavaliers en avaient la capacité à La Réunion. Ces quinze derniers jours, l’adjudant Thibaut Chartier est donc venu former du personnel au grade de Galop 5. Une séquence d'apprentissage qui permet de doubler désormais l’effectif équestre en le portant à quatre dans le département.
Formés à la "patrouille à cheval et à l’intervention professionnelle" sur l’ensemble des configurations qu’ils pourraient rencontrer en bord de mer, ces quatre gendarmes - dont trois réservistes - ont commencé leur patrouille ce vendredi avec en point de mire les vacances scolaires, propices aux attroupements et de faits délictueux, surtout au moment des fêtes.
Le moniteur équestre au régiment de la Garde républicaine est venu spécialement former le groupe à cheval de La Réunion. "Mon travail en tant que moniteur équestre en gendarmerie et moniteur d’intervention professionnelle en gendarmerie, est de former tout au long de l’année les personnels de mon escadron, à l’intervention professionnelle à cheval, à la pratique de la sécurité publique à cheval. On forme également les chevaux dès leur arrivée, à trois ans ils passent par une centre de formation et nous les récupérons à quatre ans, les éduquons pour aller en patrouille dans toute l’Ile-de-France et notamment au coeur de Paris. A l’issue de ce travail, nous assurons aussi le service protocolaire avec les mêmes chevaux", explique l’adjudant Chartier.
A l’Hermitage, c’est grâce à une convention passée avec le centre équestre "Club Hippique de l’Hermitage" que les chevaux sont mis à disposition des forces de l'ordre.
Parmi les quatre gendarmes formés, il y a un habitué du cheval pour en avoir pratiqué dans un club dans sa jeunesse. "J’étais d’active au départ puis j’ai pris la réserve pour continuer mon métier, pour apporter aux jeunes mon expérience de gendarme de terrain. Et puis là j’ai eu l’opportunité de retourner à des sources d’enfance. On m’a proposé de monter à cheval, j’avais déjà quelques notions", affirme Franck Delemarre, gendarme de réserve depuis 2016 et coéquipier d’Océan des neiges, son cheval attitré.
Sa mission consistera, durant les vacances, à assurer la sécurité des biens et des personnes sur la bande littorale de Saint-Paul. "Ça va être une découverte pour moi, mais je pense que l’association gendarme - cheval va permettre aux gens d’être plus détendus, moins agressifs", envisage-t-il cette approche différente avec le public.
En France, ils sont 450 gendarmes à former les rangs du régiment de cavaliers de la garde républicaine.

Coups d’arrêt, coups de pied, utilisation d’armes intermédiaires comme le bâton de protection télescopique,… même à cheval les gendarmes sont aptes à assurer le maintien de l’ordre

Notons au passage que, contrairement aux hommes, les chevaux ne craignent pas les attaques au produit lacrymogène

Le général Pierre Poty est venu saluer les quatre nouveaux cavaliers du groupe à cheval de la gendarmerie de La Réunion ainsi que la formation délivrée par l’adjudant Chartier