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Le gramoune en larmes condamné pour l’agression sexuelle d’une jeune

Un homme de 75 ans était jugé devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce vendredi pour agression sexuelle sur une femme de 31 ans.

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 11 juin 2021 à 16H50

C’est l’histoire d’une amitié improbable entre un homme de 74 ans et une femme de 31 ans. Une relation à priori platonique au vu de la différence d’âge et du fait que la femme soit homosexuelle. Elle a commencé en 2019 et a pris fin lors d’une soirée alcoolisée chez lui en mars 2020. L’après-midi arrosée entre plusieurs amis avait débordé jusque dans la nuit. La victime s’était alors assoupie, en maillot de bain, dans le lit.
 
L’homme que la victime considérait comme un « père » et « grand-père » a fini par lui imposer des baisers sur la poitrine et un cunnilingus alors que, saoule, elle lui aurait demandé d’arrêter. 
 
Il s’agit de « flashs » qu’elle aurait eu après cette soirée. De plus, le lendemain matin, elle s’était réveillée sans bas de maillot. « Sur le moment, elle n’avait pas conscience de ce qui était en train de se passer », explique son avocat, Me Yannick Carlet, devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce vendredi.  En effet, le gramoune en béquille est jugé pour agression sexuelle. Selon la procureure, le prévenu aurait « profité de la situation et de la vulnérabilité de la victime qui présente un récit constant ». Lui, évoque la provocation de la jeune femme. 

La stabilité de la victime soulevée par la défense
 
Les émotions étaient difficiles à contenir pour le prévenu qui a avoué « être allé trop loin ». Pour sa défense, son avocate a rappelé les circonstances de la rencontre des deux protagonistes. Il s’agissait d’un couple de voisines qui ne pouvait rester à leur domicile, faute de moyens. Il les avait donc accueillies chez lui, leur offrant sa chambre alors que lui dormait sur le canapé. « Un homme qu’elle jugeait déjà comme ayant un petit côté pervers mais elle va quand même habiter chez lui ? », demande Me Amel Khlifi-Ethève. Elle met en cause le comportement de la victime, rappelant la description de l’expertise psychiatrique : « Souffrant d’une instabilité émotionnelle et affective et une ambivalence émotionnelle qui vacille entre attachement et rejet ».  Cela avant de rappeler une procédure en cours dans laquelle la victime accuse le mari de sa sœur de viol. 
 
Entre sanglots et tremblements, le gramoune au casier vierge a ajouté : « Je n’ai jamais eu de problèmes avec personne ». Il a été condamné à 15 mois de prison avec sursis.

 

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