
Le gouvernement va demander aux élus locaux de supprimer 70.000 postes d'ici la fin du quinquennat, au titre de leur contribution au redressement des finances publiques. Selon Le Figaro, pour y arriver, il a prévu de leur demander d'aligner le temps de travail de leurs agents sur la durée légale de 1.607 heures par an, ce qui permettrait déjà d'"économiser" 32.000 postes.
Il faut en effet savoir que, selon deux rapports récents, les fonctionnaires territoriaux travaillent en moyenne moins de 35 heures. Ils peuvent aujourd'hui encore bénéficier d'accords collectifs plus favorables que le minimum légal, si ces derniers ont été conclus avant le 31 décembre 2001.
Selon Le Figaro, le gouvernement veut supprimer cette dérogation dans le cadre de son projet de loi sur la fonction publique, qui sera présenté fin décembre au Conseil des ministres, à l'issue des discussions menées actuellement, le secrétaire d'État, Olivier Dussopt, avec les syndicats.
Conséquence : les élus locaux seront obligés de renégocier les accords trop laxistes. Le projet de loi prévoira toutefois un délai, pas encore défini, pour le faire.
Par ailleurs, une deuxième mesure, pas encore arbitrée à ce jour, pourrait contribuer à allonger le temps de travail des agents. Il s'agirait d'aligner le nombre de jours d'absences pour les naissances, mariages et décès sur un "barème national", qui s'appliquerait aux trois fonctions publiques (État, collectivités et hôpital).
Il faut en effet savoir que, selon deux rapports récents, les fonctionnaires territoriaux travaillent en moyenne moins de 35 heures. Ils peuvent aujourd'hui encore bénéficier d'accords collectifs plus favorables que le minimum légal, si ces derniers ont été conclus avant le 31 décembre 2001.
Selon Le Figaro, le gouvernement veut supprimer cette dérogation dans le cadre de son projet de loi sur la fonction publique, qui sera présenté fin décembre au Conseil des ministres, à l'issue des discussions menées actuellement, le secrétaire d'État, Olivier Dussopt, avec les syndicats.
Conséquence : les élus locaux seront obligés de renégocier les accords trop laxistes. Le projet de loi prévoira toutefois un délai, pas encore défini, pour le faire.
Par ailleurs, une deuxième mesure, pas encore arbitrée à ce jour, pourrait contribuer à allonger le temps de travail des agents. Il s'agirait d'aligner le nombre de jours d'absences pour les naissances, mariages et décès sur un "barème national", qui s'appliquerait aux trois fonctions publiques (État, collectivités et hôpital).