
C'est l'une des promesses emblématiques de la campagne de François Hollande avant la présidentielle de 2012 : créer 60.000 postes dans l'Education nationale avant la fin de son mandat alors que Nicolas Sarkozy en avait supprimé 80.000 durant le sien.
Le ministère de l'Education est venu rassurer, jeudi 22 septembre, quant au respect de cet engagement à travers la création dans le projet de loi de finances 2017 de 12 842 postes dans l'Education nationale. Ce chiffre vient s'ajouter aux 47 158 postes créés depuis 2012. La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem a obtenu de Bercy une enveloppe supplémentaire de 2 milliards d'euros, auxquels se rajouteront un milliard d'euros pour l'enseignement supérieur et la recherche.
Les syndicats ne sont pas rassurés pour autant et dénoncent l'utilisation "des jeux d'écriture" par la ministre pour atteindre les 60 000 postes. Réagissant sur Franceinfo, Xavier Marand, secrétaire général adjoint du SNES-FSU a déclaré : "Elle met 2 150 assistants d'éducation dans les créations de postes, sauf que ce qui était promis c'était des postes de titulaires et les surveillants ne sont pas des titulaires".
Xavier Marand a également dénoncé l'existence d' "une crise majeure dont le gouvernement n'a pas pris la mesure" en faisant références aux concours pour les postes d'enseignants qui "ne font pas le plein" pour en arriver à des " effets sur le terrain assez peu visibles".
Le ministère de l'Education est venu rassurer, jeudi 22 septembre, quant au respect de cet engagement à travers la création dans le projet de loi de finances 2017 de 12 842 postes dans l'Education nationale. Ce chiffre vient s'ajouter aux 47 158 postes créés depuis 2012. La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem a obtenu de Bercy une enveloppe supplémentaire de 2 milliards d'euros, auxquels se rajouteront un milliard d'euros pour l'enseignement supérieur et la recherche.
Les syndicats ne sont pas rassurés pour autant et dénoncent l'utilisation "des jeux d'écriture" par la ministre pour atteindre les 60 000 postes. Réagissant sur Franceinfo, Xavier Marand, secrétaire général adjoint du SNES-FSU a déclaré : "Elle met 2 150 assistants d'éducation dans les créations de postes, sauf que ce qui était promis c'était des postes de titulaires et les surveillants ne sont pas des titulaires".
Xavier Marand a également dénoncé l'existence d' "une crise majeure dont le gouvernement n'a pas pris la mesure" en faisant références aux concours pour les postes d'enseignants qui "ne font pas le plein" pour en arriver à des " effets sur le terrain assez peu visibles".