Le porte-parole du gouvernement a fait le point sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France et sur les nouvelles mesures prises par l’exécutif. L’état d’urgence sanitaire a notamment été déclaré à Mayotte et en Guadeloupe, par exemple.
Gabriel Attal a aussi dû réagir aux questions des journalistes suite à l’interview d’Emmanuel Macron dans Le Parisien. Le Président avait déclaré : “Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout.”
Le gouvernement “assume”
Le porte-parole de l’exécutif assure que la ligne directrice du chef de l’Etat n’a pas changé. Il pointe aussi du doigt les non-vaccinés : “Qui emmerde la vie de qui ? Qui gâche la vie de qui ? Ce sont ceux qui ne se font pas vacciner. Qui gâche la vie des soignants ? Ce sont ceux qui ne se font pas vacciner. Qui gâche la vie de nos personnes âgées qui se retrouvent isolées ? Ce sont ceux qui ne se font pas vacciner.”
Gabriel Attal va plus loin et ajoute : “Les propos du président sont en deçà de la colère d’une majorité des Français. Quand on parle aux Français, certains disent qu’il ne faudrait pas soigner les non-vaccinés. Mais nous, nous avons fait le choix de soigner tous les Français. C’est le choix de la responsabilité.”
Il rappelle : “On a toujours dit que se vacciner était un choix de protection, mais c’est aussi un geste citoyen. C’est un geste citoyen de participer à protéger les autres, c’est un geste citoyen de participer à protéger l’hôpital. Le Président l’a dit, il y a des droits, mais il y a aussi des devoirs.”